à Ostie, Marc-Antoine Olivier est un prince parmi les rois de l’eau libre

Il est encore essoufflé quand l’entretien commence. À peine sorti de son entraînement de l’après midi, Marc-Antoine Olivier, 26 years, prend le temps de se livrer. Alors que les épreuves d’eau libre débutent avec du retard, samedi 20 août, le Français préfere positiver. À Ostie, le fondeur est chez lui pour ces championships d’Europe de natation qui se tiennen en Italie jusqu’au 21 août.

C’est dans cette cité de la banlieue romaine, en bord de mer, que le Français a posé ses valises il ya nowreis ten mois avec sa compagne Océane Casssignol. Sixième des Jeux olympiques de Tokyo sur le 10 km, le natif de Denain prend une claque, lui qui était au firmament avant que le Covid-19 ne rebatte les cartes. “À 90%, j’étais sûr de faire un podium, j’avais fait une excellente saison. Et de finir 6e, ça a été très compliqué. He a fait des petites erreurs au niveau de la préparation certainement.“Un changement de decor est alors nécessaire après avoir passé six ans sous les ordres de Philippe Lucas.

Le nageur rejoint, dans un premier temps, en septembre, Frédéric Vergnoux aux Canaries, sans réussir à s’y épanouir. Durant une étape de Coupe du monde à Barcelona, ​​le contact s’établit avec l’un des meilleurs entraineurs de la planete Fabrizio Antonelli. C’est le coup de foudre. Le Français fait ses bagages dans la semaine et part en Italie. Gregorio Paltrinieri (champion du monde en titre sur le 10 km et triple champion d’Europe en titre sur le 5 km, 10 km et relais mixte), Domenico Acerenza (vice-champion du monde en titre sur le 10 km), toute la crème de l’eau libre mondiale travaille sous les ordres du technicien romain. “All our group is qualified for the championships of Europe. Et c’est essential d’avoir une grosse équipe autour de moi pour élever mon niveau chaque année“, explains Olivier.

Les habitudes changent, le quotidien du Français aussi. “C’est un autre monde que chez nous, en France. Il ya des structures spécialisées pour la natation. Ostie, c’est un mini-Insep [Institut national du sport, de l’expertise et de la performance] mais concentré sur les sports aquatiques“, détaille Marc-Antoine Olivier qui profite aussi de la mer pour effecteur deux séances par semaine en conditions réelles, sept mois sur douze. Un luxe.

“Philippe [Lucas] faisait l’entrainment, la préparation physique et tout ce qui était autour, c’était à nous de gérer. À Ostie, j’ai tout à disposition. Cette année, j’ai eu une infection dentaire. Si j’avais eu ça en France, j’aurais mis deux, voire trois jours à me faire opérer, et seulement si je connaissais le dentiste. Ici ça a été régulé en quelques heures.”

Marc-Antoine Olivier

à franceinfo: sport

Tout n’est cependant pas rose. Des sponsors l’ont lâché après les Jeux olympiques de Tokyo, le nageur tricolore ne parle pas non plus l’anglais, encore moins l’Italien. En décembre dernier, le moral est au plus bas. “Je me posais encore beaucoup de questions, jai fait une depression et je ne savais pas si javais envie de continuer ma carrière“, recognizes, in a breath, the double champion of the world of water libre in 2017 (5 km and mixed relay).

Après des années à bosser sur le kilométrage avec Philippe Lucas, le Français a besoin de souffler. A compromise is found with Antonelli. Olivier va moins nager pour mieux performer. “He fait beaucoup plus de préparation physique hors de l’eau. Je fais beaucoup de sport aussi à coté. He peut jouer au basket, beach-volley, padel, des sports que je faisais pas avant. Ca me permet d’être plus complet physiquement. Je me sens mieux dans l’eau“, details le Nordiste.

Plus puissant dans l’eau, de son propre aveu, le Français peut ainsi étendre sa palette tactique en course. “Je peux priviliger le sprint et comme il me reste la caisse que j’ai travaillée avec Philippe [Lucas]je peux toujours partir avant l’arrivée en solo, donc j’ai plus de cartes en main pour aller chercher la victoire.

S’il n’a pas réalisé de saison complète en raison de sa reprise tardive et son infection dentaire, l’homme aux huit médailles internationales a pu se tester avec succès aux Mondiaux de Budapest, il ya deux mois. Une quatrième place sur le 10 km, won by Gregorio Paltrinieri, qui vaut son pesant d’or après toutes les galères qu’il a traversées.

Sur la route des Jeux olympiques de Paris en 2024, son objectif principal, c’est dans son nouveau chez lui, à Ostie, qu’il a l’occasion de reprendre le cours de son ascension. Avec des objectives élevés? “Il ya des belles choses à faire, après il faut avancer pas à pas“, explique, presque timide, Marc-Antoine Olivier. Mais quand on le relance sur ses ambitions, la réponse fuse. “La médaille, je la veux. Et même la victoire. Je plonge pour ça.

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