Du côté de l’aéroport palois, la “distortion de concurrence” que représent la ligne Tarbes-Paris, qui benefite d’une delegation de service public, agace.
ARCHIVES NS
C’est une première du genre, dans l’hexagone, pour la compagnie espagnole (1600 salariés) qui compte déjà 18 européennes bases, et dessert une centaine de villes situées dans 16 pays.
On se souvient que les conditions d’attribution de la ligne à Volotea avaient, rapidemente, amené les décideurs palois à déplorer une “distortion” de concurrence.
Confiée à Volotea, la liaison vers Paris-Orly serait « surdimensionnée » pour Tarbes, selon les décideurs béarnais.
Mathieu Houadec
Pour autant, « he n’observe pas une évasion de notre clientèle. On peut estimer qu’il n’y a pas, pour l’instant, d’impact Volotea », notait en début de semaine Nicolas Patriarche, président de l’aéroport Pau-Pyrénées.
Chiffres à l’appui, l’élu fait rather valoir un redressement de la fréquencement, notably in termes de taux de remplissage des appareils : « 77% pour Orly avec Transavia, 91% pour Roissy et Lyon remonte aussi. En fait, à ce rythme, he peut viser 350,000 passengers et dépasser nos prévisions pour 2022 ».
Patriarche se dit d’autant moins inquiet « qu’on sait que Tarbes marche toujours bien l’été avec le tourisme et les pèlerinages. Pour nous, il faut rather attendre l’hiver prochaine, et regarder ce que donne la clientèle d’affaires ».
Sur ce dernier point, une inconnue persists eu égard aux nouvelles habitudes de travail prises pendant les confinements. « Mais on sait maintenant aussi que, pour les entreprises, le « tout visio » n’est pas non plus une solution », prefers to retain the director of the site, Jérôme Le Bris.
Dès le 5 septembre, l’aéroport Béarnais retrouvera en outre une offre de vols plus consequence sur la base de 12 quotidiennes rotations avec la capitale (against 7 actuellement), including 3 early morning departures allowing aux hommes d’affaires to return le soir même en Béarn.
« Une offer surdimensionnée »
En fait, la rancœur nourrie à l’égard de la plateforme bigourdane tient plutôt au volume de l’offre Volotea.
« 250,000 sièges proposés par an, soit autant qu’au départ des lignes de Pau vers Paris. C’est-à-dire, à nous deux, plus de 500,000 sièges au total : c’est beaucoup trop par rapport à leur bassin de vie ! L’offre est surdimensionnée et cela nous dérange d’autant plus que c’est réalisé avec de l’argent public et la complicité de l’État », reprend Patriarche qui ne veut pas « jouer le ravi de la crèche » « et dit ressentir « l’impression d’avoir été mené en bateau ». Atmosphere…
Low cost, parking…
Porté par un gros volume de passagers attrés par les prix des opérateurs low cost, Tarbes, qui se flatte sur son site internet « d’attracter chaque année des dizaines de compagnies », surfe sur un modèle d’exploitation ayant déserté le tarmac palois. Et c’est là une différence de taille entre les deux sites…
« C’est vrai que nous figurons dans le Top 25 des aéroports français et on est le seul à ne pas avoir de ligne à bas cost ouverte sur l’Europe », sighs Nicolas Patriarche.
Tout en évoquant « des pistes de travail » et une nouvelle feuille de route « pour fin septembre ».
A cette même period, des travaux secondaires de réfections de voiries seront aussi entrepris, sur la plateforme paloise, dans le cadre « d’une reprise des investments ajournés par le Covid », indique Jérôme Le Bris. Ces opérations précèderont une coûteuse réfection de la piste principale (en 2024/2025).
Pass de barrières à l’aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées : son parking shorte durée est gratuit.
Mathieu Houadec
En revanche, aucun changement de pied n’est prévue, ici, par rapport à l’offre de parkings, payante, alors que Tarbes – c’est une autre différence d’approche – propose pour l’instant 750 places, toutes gratuites, et quelle que soit la durée du stationement.
Pas de gratuité dans les tuyaux à Pau, car « les sommes collectées sont importantes pour assurer notre modèle économique », nous précis-t-on. Avant la crise sanitaire, l’envelope ainsi obtenune s’élevait à 1.4 M€.
Bien sûr, il ne s’agit sûrement pas là d’un élément de choix determining pour les voyageurs. Mais il illustre quand même, d’un aéroport à l’autre, des positioningnements distincts. You are close, you are different…
Vrai dialogue de sourds ou incomprehension
Là où la raison, et la proximité geographique entre concurrent directs, imposerait un retour à la table de discussions… Palois et Bigourdans font tout le contraire. Ainsi, en Béarn, Nicolas Patriarche, qui dit « ne pas savoir si Tarbes a un complexe d’inferiorité », continues à clamer que le niveau de l’offre de vol de Volotea « est surdimensionnée ».
À ses yeux, ce parameter « n’envoie pas un bon signal de collaboration ». Voilà qui est dit! Mais s’agit-il, en fait, d’un dialogue de sourds ou, plus simplement, d’une incompréhension régulement entretenue? Difficile à dire, d’autant que les dirientes du syndicat mixte Pyrenia, gestionnaire à Tarbes, n’ont pas répons à nos solicitations. He rappelera donc la teneur de leur dernier communiqué sur le sujet. Se disant alors « convinced of un necessary rapprochement », parlant même de « complémentarité » et de « mutualisation », Pyrenia mettà en même temps le doigt sur un courrier reçu de la part de ses homologues palois.
Cette lettre soumitetta « un modèle de co-operation » qui amena les décideurs bigourdans à faire ce constat : « Derrière les intentions affichees, la stratégie portée (par l’aéroport de Pau) n’est pas equilibrante et porterait un coup d’arrêt au développement des Hautes-Pyrénées ». Une vraie fin de non-recevoir.