Après six mois de combats, les incertitudes sur la suite du conflit

Mariupol, Odessa, Kramatorsk, and even Kiev, are bombarded at night. In parallel, Vladimir Putin announced on Russian television the launch of a « special military operation in the Donbass » whose objective is the « demilitarization and denazification » of Ukraine. C’était il ya six mois. On February 24, war was declared against Ukraine by Russia, led by Vladimir Putin. Six months après le début des combats, la fin de cette « opération militaire », qui ne devait durer que 48 heures selon le Kremlin, se fait attendre.

Yet, d’un côté comme de l’autre, he prefers une guerre courte à un conflit qui s’enlise pendant des années. S’il est très compliqué de prévoir et impossible de prédire l’avenir, la situation actuelle peut nous aiguiller sur les prochains mois. « Militairement, he constatate un ralentissement des opérations de plus en plus net, note Michel Goya, ancien colonel des troupes de Marine, historien et strategiste, interrogé par 20 Minutes. Il est plus difficile d’organiser des attaques car cela demande des moyens pour neutraliser des défenses qui sont assez solides. » In contrast to aux premiers mois du conflit, où l’on était davantage dans « une guerre de mouvements avec un front qui s’est forme », pursue-il, aujourd’hui, he observe un front qui se fige, même s’il avance de quelques kilometres.

Gel des combats ou victoire rapide?

Alors comment envisager les futures semaines? “Tout est possible et aucun des deux États-majors ne se satisfait d’un statu quo, tout dépend de ce qu’il va se passer à l’automne et de ce que l’Ukraine sera capable de faire militairement”, explains Cédric Mas, historien militaire, observateur du conflit et president de l’institut Action Résilience, contacté par 20 Minutes. Several hypotheses, qui ne sont pas des prédictions, peuvent nevertheless être appréhendées.

Pour Michel Goya, il existe une possibility d’un gel des combats informal, voire de passer par des négociations pour un cessez-le-feu, bien sûr provisoire. Une hypothèse peu probable pour Cédric Mas selon lequel « aucun des deux camps, pour le moment, ne joue le jeu d’un conflit gelé car chacun vise encore une victoire rapide ». Il rappelle que dans l’histoire militaire russe, les guerres qui ont duré plus d’un an – à l’exception de la Seconde Guerre mondiale – ont toutes été perdues. Et de l’autre côte, Kiev is « tributaire du soutien international ».

« L’automne va être chaud, prédit-il. Il peut même être décisif. Est-ce que les Russes vont relancer leurs efforts sur la phase trois (la première étant l’invasion et la deuxième l’offensive sur le Donbass)? Et si oui, l’Ukraine va-t-elle lancer une contre-offensive? Sera-t-elle victorieuse? », s’interroge l’observateur du conflit. « Tout est possible », he summed it up.

A « war of corsairs »

Une autre forme de guerre est suceptible de se prolonger, celle que Michel Goya appelle « la guerre de corsaires », c’est-à-dire, « des attaques sur l’arrière », précise l’ancien officier, comme sur les dépôts de munitions, en Crimée, ou encore la centrale Zaporizhia, au cœur de nombreuses préoccupations aujourd’hui. Elle peut se pursuivre pendant que « toutes les armées se préparent à une guerre protractue, qu’elles form de nouvelles brigades », ce qui prendrait entre six et huit mois, estime Michel Goya.

Pour l’Ukraine, cette strategie depend d’un soutien sans faille et massif des Occidentaux, mais elle pourrait la rendre capable de reprendre du terrain. Josep Borrell, head of European diplomacy, assured that the European Union was considering increasing its support to Kiev with a military training mission that would take place in the neighboring countries of Ukraine. The United Kingdom has already begun to form military personnel sent by Kiev since June.

La même strategy est en cours à Moscou car « si les Russuses veulent les opérations, cela passe aussi par de nouvelles méthodes », points out Michel Goya. Des deux côtes, les armées gardent alors des réserves tout en continuant à lancer des attaques, le temps de « mettre en place un effet de surprise stratégique, car pour gagner, il faut surprendre l’ennemi », explains Cédric Mas. Il prend l’exemple de la “strategie du volcan éteint”, celle qui consiste à “multiplier les alerts et ainsi noyer la véritable menace”. Et d’après lui, « he voit cette strategy se mettre en place du côté ukrainien, comme les Russes l’on fait avant la guerre, sans qu’ils ne soient pris au sérieux ».

Affrontement entre deux blocs

Les infimes mouvements du front sont compensés par d’autres cibles, qui importent tout autant pour la suite des combats. Pour la Russie, c’est le soutien occidental qu’il faut tarir. « Ils comptent sur un affaiblissement du soutien, costeux, de l’Occident à Kiev, et espèrent qu’il s’effrite », analyzes Michel Goya. Pour ce faire, Moscou risque de jouer une politique d’influence sur l’opinion publique, diviser le camp occidental et à la fin, influer sur l’aide pourporte. Car il ya bien deux niveaux dans ces combats : « la guerre Russie contre Ukraine et l’affrontement entre la Russie et l’Occident », summarizes the expert. Et cet affrontement, qui consiste à faire pression sur l’ennemi, devrait encore durer des années.

Comme le dit l’adage, l’histoire se répète, et une fois n’est pas coutume. Pour nos deux experts, le monde est ainsi à nouveau divisie en deux blocs, comme au temps de la guerre froide. « On a un rideau de fer, deux blocs fermés, et cela ressemble beaucoup au jeu à trois des années 1960, 1970 avec les blocs soviétiques, chinois et le « monde libre » », illustre l’ancien officier.

Dans cette logique de blocs, la Russie a ses propres alliés. Peut-on imaginer que des pays amis de Moscou prennent à leur tour les armes? Michel Goya exclut la China, le Kazakhstan s’est déjà désolidarisé du bloc russe, la Tchétchénie et la Syrie ont déjà fait quelques efforts envoyant des combattants… Reste la Biélorussie. Mais sa participation active, bien que possible, reste improbable au vu de la fragilité du pouvoir d’Alexandre Loukachenko. Et quand bien même le pays apporterait son soutien, cela ne renverserait probably pas la table. « Si on ne peut pas exclure une participation plus active de pays alliés de la Russie, pour le moment, il n’y a pas tellement de volontaires », underlines Michel Goya. Cette guerre peut encore réserver des surprises.

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