AFP, publié le jeudi 01 septembre 2022 à 07h36
L’accusation va essayer de demunetrer jeudi qu’une Suissesse ayant tenté d’égorger deux clientes d’un grand magasin au nom du groupe jihadiste Etat islamique est responsible d’un acte “terroriste” executed “sans scrupule”.
La question de l’état mental de l’accusue qui, selon des experts, souffre d’un léger mental retard et d’une sorte de schizophrénie, est au coeur de ce procès qui s’est ouvert lundi au federal penal tribunal à Bellinzone (sud de la Suisse).
According to the Ministère public de la Confédération (MPC, procureur général), elle agi “intentionnellement” et “sans aucun scrupule”. Le tribunal ne souhaite pas que son nom soit publié.
La défense devrait s’appuyer sur son état mental pour réfuter le motif “terroriste”.
On November 24, 2020, the accused — 28 years old at the moment of faits et convertie à l’islam — a tenté d’égorge deux femmes dans un grand magasin de Lugano, région italophone suisse, après avoir acheté un couteau sur place.
L’une des victims, grièvement blessée au cou, s’est constituentee partie civile et réclame 440,000 Swiss francs (450,000 euros).
La seconde, blessée à une main, a réussi à maîtrise l’assaillante avec d’autres personnes.
Lors de l’attacke, la jeune femme avait crié à severalie reprises “Allahu Akbar” et “Je vengerai le prophète Mahomet”, et declarée “Je suis ici pour l’EI”, en référence au groupe jihadiste Etat islamique, selon l’ acte d’accusation.
Elle est judged pour “tentatives répétées d’assassination” et violation de l’article de la loi fédérale interdisant les groupes jihadistes Al-Qaïda et Etat islamique, et elle est en particulier accusee d’avoir voulu commettre un “acte terroriste” au nom de l’EI. She is also being prosecuted for engaging in prostitution without declaring it between 2017 and 2020.
Le verdict pourrait tomber le 19 septembre et les parties pourrait faire appel.
– Christmas –
Pendant son interrogatoire par la cour, l’accusue, née de père suisse et de mère serbe, n’a fait état d’aucun remords, et a même assured que si c’était à refaire, elle le referait mais “mieux.. . avec des accomplices”.
She answered voluntarily aux nombreuses questions de la cour sur son mode opératoire et a explained avoir voulu agir le 24 décembre, avant finalement d’opter pour le 24 novembre, craignant qu’il n’y ait trop de sécurité à la evell de Noël .
C’est sur les réseaus sociaux qu’elle a découvert il ya severales années le jihadisme et le groupe Etat islamique, y publiant elle-même des messages et des photos sur le sujet. Elle a assured avoir déjà fait part sur ces réseaux de sa volonté d’organiser une attaque.
Elle tenait depuis longtemps, at-elle insisté, à “faire quelque chose pour l’Etat islamique” et à prover qu’elle pouvait commettre un “acte terroriste”.
C’est d’ailleurs sur ces réseaux qu’elle est “tombée amoureuse” en 2017 d’un combattant jihadiste en Syrie, qu’elle a tenté de rejoinder avant d’être arrêtée à la frontière turc-syrienne et renvoyée en Suisse, puis placée dans une institution psychiatrique.
According to les deux experts en psychiatrie cités à la barre par la cour, la jeune femme présente un risque de récidive et doit être placée dans une institution fermée où elle pourra continuer à benefiteur de soins psychiatriques.
Elle est actuellement incarcerée en exécution anticipée de peine, et benefite d’un traitement médical.
Suivie depuis très jeune par des psychologues, la jeune femme a suffert de crises d’épilepsie pendant l’enfance et d’anorexie pendant l’adolescence. Elle n’a pas fait d’études supérieures but elle a fait des stages de coiffure et de vendeuse.
Elle a expliqué être tombée enceinte à 17 ans de son futur mari, d’origine afghane, qu’elle a épousé à 19 ans et dont elle a fini par divorcer en 2021. Son mari ne voulait pas qu’elle étudie, ni qu’ elle abortion. Ne souhaitant pas s’occuper de l’enfant, elle l’a confié à ses parents, qui l’ont adopté.
La Suisse n’a pas connu d’attentat jihadiste d’envergure mais deux attaques au couteau en 2020.
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