Ce n’est pas la première fois que le gouvernement demande aux banques et aux assureurs de faire un geste en faveur des consommateurs. Au printemps déjà, Bruno Le Maire avait les invités à faire preuve de moderation en matière de frais bancaires et de primes d’assurances.
Bruno Le Maire demande un gel des tarifs
En cette rentrée, le ministre de l’Economie monte une nouvelle fois au créneau. Dans son entretien à Sud Ouest, ce dimanche 21 aout, le tenant de Bercy leur demande expressément de faire un geste. Il évoque sa volonté de réunion dès la semaine next les représentants des filières pour parler du sujet. Alors que l’inflation passé les 6% en France sur un an, du jamais vu depuis les années 80s, Bruno Le Maire cherche par tous les moyens à limiter la baisse du pouvoir d’achat des Français. Or, la période de la rentrée est souvent propice à l’adhesion à des assurances, scolaires notably.
Les banques comme les assurances freinent des quatre fers. Elles estimate déjà bien assez participer à l’effort national. Ainsi, la fédération des banques françaises (FBF) rappelle-t-elle à la Tribune que les « banques ont, depuis plusieurs années déjà, pris des engagements de plafonnement des frais d’incidents bancaires pour les clients les plus fragiles. Près de 700,000 personnes ont d’ailleurs bénéficié en 2021 de ce système d’accompagnement ». Au total, près de 4 million de personnes modestes sont ainsi couvertes et voient leur tarifs bancaires plafonnés.
Reste que selon une étude de Panorabanques, publiée en début d’année, les frais bancaires doivent augmenter en 2022 de près de 2%. Si cette hausse est inférieure à l’inflation, elle figure, selon ce comparateur de prix, parmi les plus élevés depuis 2017.
Les banques et assureurs résistent
Par ailleurs, la FBF highlights aussi “les banques françaises sont parmi les plus gros contributors aux finances publiques françaises, avec environ 23.9 milliards d’euros d’impôts, de prélèvements, de charges sociales en France, et qu’à ce titre elles sont d’important contributors”.
De leur côté, les assureurs estiment être très présents en soutien des personnes victimes des intempéries et des incendies cet été. Avec la hausse des tarifs des costes de materials, elles se trouvent souvent face à des costes de rémbeursement de sinistres plus élevés. Les assurances se défendent aussi en mettant en avant des offres specifiques pour les jeunes en recherche d’emploi afin qu’ils puissens acceder à moindres frais à des garanties pour l’habitation ou la voiture.
Pour l’heure, aucune date précise n’a été communiquée à ces sectors concernant la reunion, mais podyant-elles tenir très longtemps sur leurs positions? Rien n’est moins sûr car les bénéficies des établissements pourrouint jouer contre elles. Un seul exemple: depuis le début de l’année, BNP affiche des profits records. Après une année 2021 historique in terms of profits, the group could achieve in 2022 one of its most beautiful results: il déjà engrange plus de 5 milliards d’euros de profits, soit une hausse de 13% sur un an.
Vers une taxe exceptionnelle sur les banques?
Plan aussi la menace d’une taxe exceptionnelle sur ces sectors. L’idée n’est pas française mais en Espagne, en Belgique ou encore en Hongrie, les gouvernements envisagent de taxer temporairement les banques et les assurances pour financer les measures anti-inflation. The model is simple, il s’agit de les prélever comme pour le sector pétrolier. En Angleterre, Italie, ou Espagne justement, les géants de l’énergie qui ont engrange des super profits avec la crisis sont taxés.
Pour l’heure, la France n’a pas pris cette voie. La question d’une taxe dite sur les super-profits a bel et bien été discussed à l’Assemblée nationale et au Sénat this summer, à l’occasion de la texte sur le pouvoir d’achat. Mais elle n’a pas été adoptée. Le gouvernement d’Emmanuel Macron prefers to encourage these companies to make gestures. C’est ce qu’a fait par exemple Total, qui applique une ristourne à la pompe, en plus de celle de l’executif. Idem pour les compagnies d’autoroute, qui réduisent les tarifs des péages à certains clients, selon des conditions précis…
Mais le sujet est loin d’être interré. Il pourrait même revenir en force cet été, lors du débat sur le budget. Les assureurs et les banquiers sont donc sur leurs gardes. Ces sectors le sont d’autant plus que dans l’opinion publique française, leur image n’est pas toujours très favorable.