La bouteille de butane et la tonne de propane ont vu leur prix progresser de 9.9% et 16.7% sur un an an, contre 44.4% pour le gaz naturel… qui reste malgré tout plus abordable.
Que ce soit pour se chauffer, cooker, produire de l’eau chaude ou se displacer, onze millions de foyers français situé pour la plupart dans les 27,000 communes non raccordées au réseau de gaz naturel dependent aujourd’hui des gaz de pétrole liquefiés (GPL ) pour leurs besoins en énergie. Distribués depuis les années 1930 en France, les GPL (à ne pas confondre avec le GNL) regroupent le gaz butane (en bouteille), le gaz propane (en citerne) et le carburant GPL éutilised par 220,000 automobilistes.
Reprise économique post-Covid, guerre Ukraine… Exception faite du carburant GPL qui a bénéficié de la remise de 18 centimes sur les carburants, les tarifs des gaz de pétrole liquéfiés, n’ont pas été épargnés par les événements des derniers mois. Dans le détail, le prix de la bouteille de gas butane de 13kg (excluding consignee) est passé de 34.74 euros à 38.16 euros en moyenne entre juin 2021 et juin 2022, soit une hausse de 9.88% en un un an , selon l’Insee.
De son côté, la tonne de propane (hors location de citerne) a vu son prix moyen grimper de 16.68% sur la période (2111.12 euros en juin 2022 vs 1809.26 euros en juin 2021), d’après les chiffres du ministère de la Transition écologique.
Des gaz qui ne viennent pas de Russie
These increases are more consequential than the increase in the price of electricity (+7.6% in June over a year, thanks to the tariff shield) but significantly lower than the increase in the price of natural gas (+44.4%) . Il faut dire que le “gaz de ville” n’a rien à voir avec le propane et le butane: “Ce ne sont pas les mêmes gaz. Ils sont distribués par des suppliers différents”, explains Butagaz, l’un des quatre grands suppliers of the GPL.
Butane and propane are recovered from gas either via oil refining or extraction of methane from natural gas fields. Les producteurs français s’appuient à 30% sur la production issue des raffineries et à 70% des exploitations gazières situées en Algérie et en Norvège. “Comme ils ne sont pas importés de Russie et de Biélorussie, leur marché n’a pas subi les mêmes conjonctures très haussières que celui du gaz naturel, même s’il a pu subir des aléas liéads aux tensions très fortes sur les marchés de l ‘énergie'”, emphasizes Audrey Galland, Director General of France Gaz Liquides.
“Au-delà du coût des gaz liquides, (…) ceux des matières premières (dont le métal), et du transport ont eux aussi augmented, ce qui a renchéri le prix des bouteilles et du gaz en citerne”, note également Butagaz. Reste que l’augmentation des prix des gas propane et butane appareit bien plus moderede que celle du fioul domestique (+90.31% en juin sur un an an). De fait, “le fioul est directemente indexé sur le cours du pétrole: il a donc subi les mêmes tensions de prix que les carburants”, pursues Audrey Galland.
Le propane plus cher que le gaz naturel
Malgré une hausse des prix plus contenue, se chauffer au propane reste bien plus cher qu’avec le gaz naturel. D’autant que ce dernier a bénéficié du bouclier tarifaire, via un blocage des tarifs réglementés (TRV), limitant ainsi l’envolée des factures pour le consommateur. Pour une consommation de 14,000 kWh, Engie estime aujourd’hui à un peu moins de 1500 euros la facture annuelle moyenne d’un foyer ayant souscrit un contrat au TRV, contre un peu plus de 1100 euros il ya un an.
With propane, he estimates the average consumption of a house at 19,043 kWh per year, or 1370 kg of propane. Aux prix de juin 2022, cela corresponds à un coût moyen de 2892 euros par an (hors location et entretien de la citerne), contre 2479 euros en juin 2021. Rappelons toutefois qu’il ne s’agit que d’une moyenne et qu ‘il est très difficile de donner un prix précis compte tenu du nombre d’offres et dans la mesure où le budget varies in fonction du type d’habitat, du niveau d’isolation, de la configuration du logement, etc.
Toujours est-il que les GPL semblent devenir bien plus intéressants que le fioul dont le prix a explosé ces derniers mois. Sachant qu’une maison de 100m² consomme en moyenne 2000 liters de fooul par an, la facture moyenne revenait en juin à 3341 euros, soit près du double d’il ya un an an (1756 euros).
Les GPL gagnants de la suppression du bouclier tarifaire?
Les providers de gaz de pétrole liquéfiés espérent tirer leur épingle du jeu dans les mois qui viennent. Car si “l’Etat a assured un support conséquent au gaz naturel et à l’électricité pour les consommateurs, cela risque de ne plus être le cas en fonction de l’issue des débats budgetary”, relève Audrey Galland.
En effet, le bouclier tarifaire bloque aujourd’hui artificiallement les prix du gaz naturel payé par le consommateur. But “la comparaison des cours, qui réalisé davantage la réalité des markets et donc la perspective des prices pour 2023, montre aujourd’hui que le propane benefite d’une stabilité et d’un avantage compétitif historique”, indicates encore the director general of France Gaz Liquides.
At this stage, the executive plan to maintain the tariff until 2023. Sans cette protection, le gaz de ville aurait été à la rentrée deux fois plus cher que ce qu’il n’était au 1er octobre 2021, selon la CRE. Mais le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a prévenu: si le bouclier ne sera pas supplimente “d’un coup”, il ne pourra pas non plus “indefiniment geler les prix”.
Les GPL pour pallier les éventuelles difficulties de l’hiver
Au-delà de la question du prix, les acteurs de la filière voient dans les GPL une ideale alternative au gaz naturel à l’heure où l’Europe fear des pénuries en raison des baisses des livraisons de gaz russe: “Du fait d’ un secure provision and d’une capacité logistique et de distribution dans la France entière (y compris hors métropole ou dans les more remote zones), le propane et le butane seront disponible l’hiver prochaine, tout comme le GPL carburant pour les vehicles , à un prix très compétitif à la pompe (€0.85/L en moyenne)”, pursues Audrey Galland.
Dans un texte publié dans La Tribune, les dirientes d’Antargaz, Butagaz et Primagaz assuraient déjà début juillet que les millions d’utilisateurs des GPL atténuaient “sans doute sans en avoir conscience- les tensions qui pésent sur notre système énergétique”. Ne serait-ce qu’avec “les 10 millions de bouteilles de gaz utilisés” par les Français et qui “représentent l’equivalent de 20 réacteurs nucléaires en puissance de pointe.(…) Ce n’est pas rien”, rappelle Audrey Galland .
De plus “énergétiquement responsible et solidaire, la filière des gaz liquides, 3e énergie des Français, est en mesure de doubler son soutien au réseau électrique et de gaz naturel grâce à ses bouteille et ses cisternes de butane, propane et GPL”, assuraient les auteurs de la tribune.
Enfin, les providers de GPL veulent s’impose comme la première alternative au heating au fioul, lequel est interdit dans les nouvelles maisons. D’autant que le propane émet 50% d’émissions de CO2 en moins, assurent-ils.