A ce jour, seuls deux Français ont gagné l’US Open : les Mousquetaires René Lacoste (1926, 1927) et Henri Cochet (1928), à une époque que même Michel Drucker n’a pas connue. Aucune Tricolore n’a encore signé cet exploit, alors que la dernière victoire en Grand Chelem d’une de nos representantes remonte au success de Marion Bartoli lors de Wimbledon 2013. Autant dire que la suite de cet article peut paraître un brin culottée, surtout si l’on se souvient que l’an passé, aucun Français(e) n’avait été capable de franchiser le troisième tour à New York…
And yet, Caroline Garcia s’avancera à partir de lundi prochaine avec une belle placarde de « favorite-outsider » dans le dos, après son été de feu, coronné par sa victoire lors du WTA 1.000 de Cincinnati, dimanche. Voici les raisons (non contractulelles) de croire en la touvres 17e mondiale, assurede d’être tête de série à l’US Open.
Parce que c’est la meilleure joueuse du moment
Quand la Lyonnaise de 28 ans a gagné fin juin le tournoi sur gazon de Bad Homburg, en Allemagne, l’ancienne quatrième mondiale a mis fin à une disette de trois ans. Depuis, celle qui n’était que 79e au classement WTA avant sa résurrection, est tout simplement unarrêtable. Elle cumule 26 victoires sur le circuit depuis juin – plus qu’aucune autre joueuse – et a les tournois de Varsovie, sur terre battue, et, surtout, donc, celui de Cincinnati sur dur.
Dans l’Ohio, « Caro » est become la première femme à gagner un WTA 1.000 (le niveau juste en dessous des Grand Slam) en sortant des qualifs, après avoir pourtant connu un retour delicatet sur cette surface qui est aussi celle de l’ US Open (défaite contre Alizé Cornet d’entrée à Toronto).
« Il ya une chanson qui s’appelle The girl is on fire, c’est ça ? and lâché Petr Kvitova, victime de la Française en finale. C’est la meilleure manière de la descrire. » Il se dit même qu’ Alicia Keys prepares une version spéciale de Girl on Fire (le titre exact) en cas de victoire de la Lyonnaise à New York.
Parce que la hierarchie reste floue
He pensait qu’Iga Swiatek allait reprendre le flambeau laissez par Ashleigh Barty après la retraite surprise de l’Australienne en mars, alors que Serena Williams n’est plus depuis longtemps que l’ombre d’ellemême et que le niveau de Naomi Osaka remains a mystery. Cependant, la Polonaise aux 37 victoires d’affilée en début d’année, impressive laureate de Roland-Garros, est dans le dur depuis quelques semaines.
And Cincinnati, elle a plié les gaules dès les 8es de finale face à Madison Keys. Auparavant, elle avait été battue chez elle à Varsovie, et sur terre battue s’il vous plaît, par l’inevitable Caro Garcia, qui a aussi étêté à « Cincy » trois pensionnaires du Top 10 : Sakkari (3e), Pegula (8e ) et Sabalenka (7e). Si l’on se penche d’ailleurs sur le sommet de la hiérarchie, aucune fille ne donne de gros gages de reliability, à beginner par Kontaveit, dauphine pas particulier flamboyante de Swiatek.
Comme Badosa (5e), la Polonaise a râlé contre les balles utilisés à l’US Open, les jugeant « horribles » et « très difficiles à controller ». Ça ne sent pas la grande sérénité.
Parc qu’elle a du style
Depuis toujours, Caroline Garcia choisit la solution offensive. Mais ce style à haut risque necessaire un physique et une confiance en béton, pour qu’un parpaing finisse dans le court (ou à la rigueur sur la ligne) rather que dehors. Or, cela fait longtemps que ça n’a plus été le cas pour la Française, embêtée par diverses injuries. « Je me sens beaucoup mieux physiquement, en meilleure santé », a lâché le tube de l’été après son succès sur Kvitova, dimanche.
« Tout est plus clair dans ma tête », at-elle added, alors quelle reconnoitre avoir parfois eu du mal à ignorer les critiques qui ont accompanied des résultats en berne. « Nous avons clairemente définie la façon dont je dois jouer et la direction que je dois prendre. Quand j’entre sur le court, je sais quel style de jeu je dois praticer. »
Depuis la fin de l’année dernière, la Lyonnaise, longtemps dirigée par son père est entrainement par Bertrand Perret, qui avait officié aupuravant notably aupres de Paul-Henri Mathieu et de la Tunisienne Ons Jabeur. Elle est aussi accompanie par sa préparatrice physique Laura Legoupil. Très affûtée, « Boum Boum » Caro tape toujours aussi fort, notably au service. En 2022, elle a déjà frappé 286 aces. Un record, encore une fois.
Parce qu’elle a de l’expérience
« J’ai connu des marées hautes et des marées basses comme vous, comme vous, comme vous. » On ne sait pas si Caroline Garcia aime Patrick Bruel mais ces quelques paroles de l’entêtant Place des Grands Hommes lui vont parfaitement Dès son plus jeune âge, elle a dû porter de lourdes attentes, encore accentuées par le famous tweet d’ Andy Murray, qui lui prédisait en 2011 (elle avait 17 ans) la place de n° 1 mondiale, après ce que l’on appellait encore une « défaite encouragingante » contre Maria Sharapova à Roland-Garros.
On his arrival in 2017, he won the WTA 1,000 in Wuhan and Beijing, before reaching the semi-finals of the Masters in Singapore. Et puis patatras… Mais Garcia peut tout de même display a record and an experience that pas mal de colleges lui vient, avec ses 29 succès sur le circuit en singles, la Fed Cup 2019 et ses deux Roland-Garros en doubles avec Kiki Mladenovic, le dernier au printemps dernier. « La route n’a pas été droite », « raffarine » la Lyonnaise, qui fêtera (déjà) ses 29 ans le 16 octobre. Il est temps de prendre le bon virage en Grand Slam, où elle n’a jamais fait mieux qu’un quarter de finale, à Roland-Garros, en 2017.
Parce que tout est possible à New York
Certes, Garcia n’a jamais pu se hisser plus haut qu’au troisième tour à l’US Open en 11 participations en simple. Oui, elle a baissé pavillon dès le deuxième match l’an passé face à la Kazakh Elena Rybakina, qui a, depuis, prêtre Wimbledon. So what? Le circuit féminin connaît depuis plusieurs années l’ère des possibles.
L’an dernier, après le sacre inattendu de la Chèque Barbora Krejcikova à Roland, la quasi-inconnue anglaise Emma Raducanu était sortie des qualifs pour gagner tous ses matches en deux sets, y compris la finale contre la Canadienne Leylah Fernandez, autre surprise invitee . Un exploit encore jamais vu en Grand Slam, reproduit donc la semaine dernière par Garcia, en WTA 1.000.
Le style flamboyant de la Française a tout pour conquérir le chaud public new-yorkais. Et si, malgré toute la solide argumentation deployed dans cet article, la magie n’opère pas? Et bien, ce ne sera pas si grave après tout. « Je vais perdre des matches, c’est evident, mais je pourrai m’en remettre si je me suis donnée à 100%, si mon attitude était bonne », prophétisait « Caro » après son succès à Cincinnati. Mais bon, si l’inevitable défaite à venir pouvait encore attendre quelques semaines.