Citroën C5 Aircross restylé 1.5 BlueHDI 130 (2022) : le diesel at-il encore un interêtre ?

EN BREF

Phase 2 of the C5 Aircross

1.5 BlueHDI: 130 hp, 300 Nm, 0 à 100 en 10.6 s.

Conso: 5.2 liters WLTP, 137 g de CO2/km

Prices from €31,600 in BVM and €36,150 in BVA

S’il n’a pas le succès nor l’aura du Peugeot 3008 sur le marché français, le Citroën C5 Aircross connaît tout de même son petit succès. Il est à la 19e place des ventes en France depuis le début de l’année, et troisième de sa catégorie behind the 3008 and the Renault Arkana.

Lors de son restylage, presented en tout début d’année (premières livraisons depuis juin 2022), et lors de nos premiers essais, nous avons pu découvrir que Citroën avait mis le paquet sur les transformations, en modificant de nombreux éléments, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur, ce qui est unusual. Seul l’arrière est peu modifié, avec seulement un new dessin des feux et une nouvelle signature lumineuse.

Le C5 Aircross avant restylage.
Le C5 Aircross avant restylage.
Après restylage, la proue est transformée.
Après restylage, la proue est transformée.

Mais à l’avant, de nouveaux chevrons, qui s’étirent via la calandre (à petites barrettes verticales) vers de nouvelles optiques à “double étage reliés”, une nouvelle signature lumineuse, un nouveau bouclier complètement revue, font que la physionomie du C5 Aircross is completely transformed. Modernisé et plus affirmé, moins jovial aussi, mais du coup plus “viril”, impossible de le confondre avec l’ancien.

À l'avant, calandre, optiques, bouclier sont complètement revus pour un effet plus moderne et plus viril.  Le côté rondouillard a complètement disparu.
À l’avant, calandre, optiques, bouclier sont complètement revus pour un effet plus moderne et plus viril. Le côté rondouillard a complètement disparu.
À l'arrière, moins de modifications, he notera tout de même une nouvelle signature lumineuse pour les feux à LED.
À l’arrière, moins de modifications, he notera tout de même une nouvelle signature lumineuse pour les feux à LED.

Un habitacle revu lui aussi

Mais le restylage ne s’arrête pas à l’extérieur, il se prolonge dans l’habitacle, où l’on découvre une console centrale complètement revue. Le lever de boîte EAT8 a disparu, au profit d’une petite manette, qui permet de dégage de la place pour un rangement plus grand. L’écran multimedia, lui, est remonté et inséré dans un support biseauté, comme vu dans la nouvelle C4 ou la C5 X, il peut passer à 10 pouces selon le niveau de finition. Par contre il affiche toujours l’ancien système multimedia, et non le nouveau, vu dans la Peugeot 308 ou la DS 4.

La planche de bord est assez widement revue, avec un écran positionné plus haut, plus grand en finitions hautes.  le bas de la console est également modifié avec une nouvelle commande de boîte de vitesses EAT8, et un rangement agrandi.  La finition est correcte mais les plastiques sont bien présentes.  L'ergonomie est bien etudie par contre.
La planche de bord est assez widement revue, avec un écran positionné plus haut, plus grand en finitions hautes. le bas de la console est également modifié avec une nouvelle commande de boîte de vitesses EAT8, et un rangement agrandi. La finition est correcte mais les plastiques sont bien présentes. L’ergonomie est bien etudie par contre.

En tout cas, cela change aussi grandement l’intérieur, qui garde par ailleurs un niveau de finition correct, sans plus, avec des plastiques trop trop présents en partie basse, comme sur le dessus de la planche de bord. Mais le dessin est agréable, et l’instrumentation 100% numérique de 12.3 pouces, toujours presente, ne détonne pas dans cette ambiance à la both sobre et moderne. En tout cas, aucun souci d’ergonomie, ni de position de conduite, comme ça peut être le cas dans le Peugeot 3008.

La banquette arrière est coulissante.  Mais avancée, he n'a plus aucune place pour les jambes.  Sinon c'est correct, surtout en largeur et en hauteur.
La banquette arrière est coulissante. Mais avancée, he n’a plus aucune place pour les jambes. Sinon c’est correct, surtout en largeur et en hauteur.
Le volume de coffre, compris entre 580 et 720 liters selon la position de la banquette et montant à 1630 liters banquette rabattue, est généreux pour la catégorie.
Le volume de coffre, compris entre 580 et 720 liters selon la position de la banquette et montant à 1630 liters banquette rabattue, est généreux pour la catégorie.

Les passagers sur la banquette arrière, eux, disponible de trois sièges indépendants, inclinables et coulissants. L’espace aux jambes est moyen (when he avance le siège, he a les genoux dans les sièges avant), mais la wideur et la garde au toit sont bonnes. Le volume de coffre, compris entre 580 et 720 liters selon la position de la banquette, est lui excellent, et un double fond sous le plancher amovible permet de caser pas mal d’objets. Le volume n’est ici, motorisation 100% thermique oblige, pas amputé par les batteries, ce qui est une bonne chose pour les familles nombreuses qui partent en vacances chargées. And the modularity is excellent.

Les aspects pratiques sont toujours là également, avec des nombreux et voluminous rangements (boîte à gants, espace sous l’accoudoir, large bacs de portières, espaces dans la console centrale, etc.

Toujours un moteur diesel, mais at-il un interêtre?

Mais avec le restylage, Citroën n’a pas, comme d’autres constructeurs ont pu le faire, fait passer à la trappe la motorisation diesel. Elle est encore plébiscitée par une partie de la clientele dans cette gamme de taille de SUV… On retrouve donc le bien connu 1.5 BlueHDI de 130 ch et 300 Nm de torque, qui est donné pour 5.2 liters aux 100 km de moyenne , et 137 g de CO2 par km, ce qui lui vaut un petit malus de 240 €.

The 1.5 BlueHDI is still in the game.  Ses performances sont suffisantes, son appétit très mesuré.  Et heureusement, car sinon il aurait peut d'intérêt face au 1.2 Puretech essence de même puissance.
The 1.5 BlueHDI is still in the game. Ses performances sont suffisantes, son appétit très mesuré. Et heureusement, car sinon il aurait peut d’intérêt face au 1.2 Puretech essence de même puissance.

Mais quel est donc son interêtre aujourd’hui, face à un modèle essence 1.2 Puretech de même puissance, et à l’agrément qui l’on a pu qualificée ici même sur Caradisiac de tout à fait convincingant. Car il faut savoir que ce diesel est facturé € 1,800 de plus à finition équivalente ! Même si le Puretech a un malus plus élevé, ce qui réduit la différence de tarif à around €1,400, il sera très compliqué de profitatiser le surcoût. D’autant plus qu’en ce moment, le gazole est affiche plus cher que l’essence (ça peut changer toutefois) !

Heureusement, sinon cette proposition diesel serait hérétique, le BlueHDI a des arguments en sa faveur. Il consomme bien sûr moins que le 1.2 Puretech. Sur le papier, c’est 1.3 liters de moins en moyenne pour 100 km (5.2 l contre 6.5 l). In real life, we found an average of 6.2 liters for the diesel, which is a good value for the size of the C5 Aircross, and 7.5 liters for the Puretech.

Avec une telle consommation, le Citroën fait aussi mieux que la plupart de ses competitors, pour des performances qui n’ont rien de ridicules. Presque 190 km/h en vitesse maxi et 10.6 secondes au 0 à 100 km/h, ce n’est pas un foudre de guerre, comme on dit, mais c’est suffisant dans toutes les situations. Et le couple généreux permet des reprises convincingantes. Pour cela, la boîte EAT8 de notre modèle d’essai est parfaite. Douce et réactive, elle permet d’être toujours sur le bon rapport pour des relances efficaces. On peut choisir le mode de conducte via a selector on the central console. Mais rien ne sert de se mettre en sport, ça ne change pas grand-chose, et le mode éco bride un peu trop la bête.

Un SUV type (très) confort

In terms of driving behavior, the C5 Aircross remains safe and effective in all circumstances. Très équilibrant même, mais comme souvent sous-vireur quand on le pousse dans ses retranchements. Il ne prend pas trop de roulis, sa direction est même précie, mais trop assistée à notre goût. Par contre, les suspensions à butées hydrauliques progressives, apanage de la marque aux chevrons et de leur program “advanced comfort”, si elles absorbent avec une grande efficacyt les asperités, faisant de ce modèle le most confortable (et de loin) du marché, entrainment des mouvements de tangage, et un dynamisme global en retrait des meilleurs.

Le C5 AIrcross est typé confort.  Un veritable tapis volant.  Mais en consecución, il est peu dynamique, ce n'est pas sa vocation.  Bien insonorisé, il permet de voyager loin très serenement.
Le C5 AIrcross est typé confort. Un veritable tapis volant. Mais en consecución, il est peu dynamique, ce n’est pas sa vocation. Bien insonorisé, il permet de voyager loin très serenement.

Le freinage est efficace et mordant. Par contre on notera qu’en fin de ralentissement, il est difficile à doser. Un effet combiné de la pression appliqué à la pedale, de la boîte EAT8 qui retrograde ou passe en neutre, et du stop and start qui peut se déclencher. Mais parfois, la fin de freinage est “virile” sans qu’on le veuille. Pas systematice, mais désagréable

Ce Citroën est en tout cas réglé confort, c’est une évidence, et n’aime pas être brusqué. Sa vocation est d’emmener famille et bagages sans effort sur de longues distances, et l’on constatera sur autoroute qu’il est bien filtré et bien insonorisé, le bruit du diesel étant toujours distant, même à l’accelération.

Un équipement très correct

Le rapport prix équipement est favorable.
Le rapport prix équipement est favorable.

Le niveau d’équipement est enfin tout à fait correct. Notre version d’essai, en finition C-Series, qui est une série spéciale integré à la gamme, propose tout ce qu’il faut pour être à la page, dont la surveillance des angles morts, la reconnaissance des panels, le freinage d ‘urgence automatic avec reconnaissance des pétons, l’alerte de véhicule trop proche, la navigation sur écran 10 pouces, l’entrée et démarrage sans clé, les phares et feux LED, la caméra de recol (à la definição indigne cpendant), la climatisation bi-zone, une sellerie spécifique, des inserts colorés spécifique également sur la carrosserie, etc.

Seul bémol, pas de recharge par induction, du moins sur cette finition C-Series, et on n’a pas trouvé non plus dans les options la possibilité de l’avoir.

Pour un prix de 38,300 € hors options en boîte EAT8, qui reste élevé dans l’absolu, on n’est cependant pas volé par rapport à ce que propose la concurrence à tarif équivalent.

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