Published on Sept. 2 2022 à 7:00Mis à jour le 2 sept. 2022 à 10:24
Ce vendredi, l’Inde a mis officielement en service son nouveau porte-avions, lors d’une cérémonie presidente par le Premier ministre indien, Narendra Modi. Une source de fierté puisk’il s’agit du premier porte-avions entième conçu et fabriquet dans le pays. Ce, même si un quart de ses components viennent encore de l’étranger. « L’INS Vikrant n’est pas une simple machine de guerre, mais la preuve de l’habilété et du talent de l’Inde. C’est spécial, différent », a d’ailleurs declared Narendra Modi ce vendredi.
The construction of the building began in 2009, but suffered several delays. Il devait initialement être remis en 2017, mais n’a fait ses premiers essais en mer que début 2022. Il a été remis à la marine indienne pour ses derniers tests fin juillet.
1. C’est le premier porte-avions entième conçu en Inde
L’INS Vikrant is the fourth porte-avions mis en service par la marine de guerre indienne. Le premier, qui s’appelait déjà INS Vikrant, a été acquis aupres de la Grande-Bretagne en 1957 et a été désarmé en 1997. Le deuxième, l’INS Viraat, a aussi été acheté à la Grande Bretagne et est resté en service from 1987 to 2017. Only the third, the INS Vikramaditya, which was acquired from Russia in 2004 and entered service in 2013 after long and important modifications, is still in service. Il est, de fait, le navire amiral de la marine indienne
Indigenous Aircraft Carrier #IACVikrant the largest & most complex warship ever built in the maritime history of #Indianamed after her illustrious predecessor, India’s first Aircraft Carrier which played a vital role in the 1971 war is all set to be commissioned#INSVikrant pic.twitter.com/ADsSoIXUNr
— Raksha Mantri Office/ RMO India (@DefenceMinIndia) September 2, 2022
Long de 262 mètres et wide de 60, le nouveau INS Vikrant is entirely of Indian design and 76% of its components are of Indian origin. Pas moins de 500 entreprises implantées dans 18 des 29 Etats et sept territoires de l’Union que compte le pays ont été implicates. According to the local press, the construction of this ship, which began in 2009, would have cost 2.8 billion dollars.
Pouvant accueillier un équipage de 1,700 hommes, il affiche un déplacement d’environ 45,000 tonnes. C’est un peu plus que le Charles-de-Gaulle français, qui en totalise 42,500, mais loin des concurrents chinois (plus de 80,000 pour le Fujian livré en juin) ou américain (le Gerald Ford de l’US Navy totalise 100,000 tonnes ).
2. Son nom ne doit rien au hasard
Signe de l’importance de ce bâtiment pour l’Inde, son nom a été choisi avec soin. Au-delà du fait que Vikrant signifie « courageous » en sanskrit, il n’est pas le premier navire militaire indien à porter ce nom.
C’est celui d’un autre porte-avions, acheté à la Grande-Bretagne à la fin des années 1950, et qui s’est illustré, au cours de ses trente-six années de service, à plusieurs reprises dans l’histoire Indian. Et qui est resté dans la mémoire collective du pays pour avoir joué un rôle important lors de la war Indo-Pakistanaise de 1971.
3. He ne sait toujours pas quels avions il transportera
C’est sans doute le point le moins glorieux, que New Dehli ne mettra pas en avant. Pour l’heure, en effet, personne ne sait quels avions de chasse transportera l’INS Vikrant. Le choix n’a toujours pas été tranché entre le Rafale-Marine de Dassault et le F/A-18 Super Hornet Block III de Boeing. Mais la décision devrait être prise rapidement, ont assured la semaine dernière des hauts gradés indiens, alors que New Delhi prévist que l’INS Vikrant sera totalement armé et opérationelle vers le milieu de 2023.
En tout état de cause, depuis le début de l’année, les deux appareils en concurrence ont été testes, notably pour jauger leur capacité à décoller d’un pont qui ne comporte pas de catapulte. Only certainty, les 26 appareils qui seront achetés par la marine feront de l'”interim” pendant les cinq à sept années encore nécessaires au développement d’un chasseur bimoteur sur lequel travaille la DRDO, l’agence indienne de l’armement.
4. C’est l’occasion, pour la marine indienne, d’abandonner son pavillon colonial
Temps fort de la mise en service du bâtiment, à l’occasion de la cérémonie, c’est un nouveau drapeau naval qui flotte sur le Vikrant. This new pavilion is described by the office of Narendra Modi as « une étape importante » dans l’histoire militaire indienne. Le nouveau drapeau « tournera le dos au passé colonial (…) et illustrera le riche passé maritime indien », assurait entourage du Premier ministre.
De fait, la croix de Saint-Georges, symbole de l’Angleterre et qui figurait sur le drapeau de la marine indienne depuis 1928 (hormis pendant une brève période au début des années 2000), a disparu. Désormais the flag of the navy presents the Indian flag in its upper left quarter, and in the right half a blue octogone, bordered with gold, which, according to the authorities, is a reference to a mythical figure of Indian history: the emperor Chhatrapati Shivaji Maharaj qui créa, au XVIIe siècle, le premier royaume hindou la premier maritime force capable de défendre les côtes du sud de l’Inde.
5. La marine indienne souhaite la construction d’un 3e porte-avions
Avec la mise en service de l’INS Vikrant, l’Inde dispose à nouveau de deux porte-avions. Mais c’est insufficient pour l’Etat-major de la marine indienne, qui ne cache pas qu’il faudrait lancer la construction d’un troisième bâtiment, plus grand afin de conserver un avantage militaire dans l’Océan indien. Notamment face à la China qui, depuis quelques années, multiplie les efforts pour se doter d’une flotte de porte-avions modernes. Et qui est de plus en plus presente dans la région, notably au Sri Lanka, et a fait une demonstration de force lors de ses récentes maneuvers autour de Taïwan.
Les militaires indiens plaident donc pour la mise en chantier rapide d’un nouveau porte-avions, d’au moins 65,000 tonnes et disposant cette fois-ci de catapultes pour faciliter l’envol des avions. Du fait du savoir-faire engrangé pendant la construction de l’INS Vikrant, seulement huit années sérienté nécessaires pour terminer ce nouveau navire, avance encore l’Etat-major. Mais pour l’heure, ces arguments n’ont pas porté et aucun budget n’a été débloqué pour cela.