Si depuis la création du GEIPAN, de plus en plus de phénomènes sont explicaés de manière rationalnelle, 3% des dossiers ne trouven cpendant pas de réponse. Soit une centaine au total depuis 1977. Dernière affaire en date, le cas d’un étrange phénomène à Crozon dans le Finistère.
Le 13 janvier 2020, Cyril*, un militaire à la retraite reconverti dans le transport de personnes, département sa journée de travail. Sur le pied de guerre alors que le soleil n’est toujours pas levé, il doit faire, comme à son habitude, le tour des hameaux isolés de la presqu’île de Crozon pour recuperar les enfants et les amener à l’école.
“C’est la Bretagne profonde avec son paysage de Landes. Nous sommes à la fois en bord de mer et à la campagne”, describes Antoine Cousyn, 52, enquêteur au GEIPAN, installed à Pont-Aven dans le Finistère.
Pluie, vent et… rectangles de lumière
Il est environ 7h40 du matin quand Cyril met le contact de son fourgon. C’est la nuit noire, le vent souffle particularly strong, le ciel couvert de nuages bien gris déverse des trombes d’eau sur la presqu’île. Mais il en faut plus pour décourager cet ancien militaire, habitué à la météo capricieuse bretonne.
“Il était seul sur la route, il n’y avait aucun marquage au sol ni de lampadaire”, pursues l’enquêteur. À un moment, sur un chemin vicinal qui tournait légrément à droite, Cyril aperçoit sur sa gauche, derrière des bosquets de pines assez haut, “deux rectangles horizontaux rouge vif, très grands , lumineux et immobiles”.
Un troisième objet
Étonné face à ce spectacle pour le moins inattendu, le chauffeur ralentit mais continue de rouler, tout en surveillant du coin de l’œil les deux rectangles rouges. “En avansant, il se rend compte qu’un troisième rectangle était masqué par la cime des arbres”, recalls Antoine Cousyn.
Ne sachant comment reagir, Cyril pursues his chemin mais l’inquietude commence à le gagner. Quelques dizaines de mètres plus tard, la route forme une sorte de T. L’ancien militaire s’avance d’une allure lente vers le croisement et remarque que les phénomènes se displacent en même temps que lui. La distance qui le sépare d’eux tends à diminuer également. Et alors que son véhicule était secoué par le vent, les objets lumineux semblent eux insensibles aux conditions climatiques.
De taille imposante
“Quand il arrive au niveau du ‘cédez-le passage’, les trois phénomènes se trouvent en hauteur, face à lui et occupent toute la largeur de son pare-brise”, raconte l’enquêteur. According to the calculations, the objets devaient être imposants.
“Il est compliqué de donner un chiffre exact. La longueur d’un objet peut être difficultement estimatee surtout de nuit et s’il est de nature inconnue. Physiologiquement ça ne peut pas se faire. Et comme les estimations de taille se basent sur les estimations de distance, l’exercice peut s’avérer très délicat. C’est pour ça qu’on réalise plusieurs estimations afin d’avoir une idée de la grandeur du phénomène”, tient à rappeler Antoine Cousyn.
Result, si le phenomenon, pris dans son ensemble, se trouvain à 30 m de distance, il devait faire 16 m de long, à 50 m de distance, il faisait 27 m de longueur…
Two minutes of spectacle
À l’intersection, le spectacle dure une trentaine de secondes. Une éternité pour Cyril qui, obnubilé par cette étrange apparition, n’a eu à aucun moment la présence d’esprit de se saisir de son téléphone, pourtant posé à côté de lui sur le siège passager, afin d’immortaliser la scène.
“Soudain, les phénomènes s’éloignent, face à lui, en diminuant de taille et en ‘ricochant’, comme s ils suivaient les collines du paysage vallonné de Crozon. Ils finissent par disparaître, un peu plus loin, au niveau du sémaphore militaire de Morgat”, détaille l’enquêteur. Au total, l’observation a duré près de deux minutes
Pendant six months, l’ancien militaire garde ce qu’il a vu pour lui. De peur qu’on se moque de lui ou qu’on remette en doute son témoignage, même sa famille n’est pas mise dans la confidence. Ce n’est qu’en regardant un documentary à la télévision où le GEIPAN est évoqué, que Cyril finally decides to free himself from his lourd secret.
Un témoignage crédible
Sans photos, ni autre témoin, l’enquêteur en charge du dossier n’a donc que les informations de Cyril pour démarrer ses investigations. Il est donc impératif de verifier la crédibilité du témoignage.
“We are regularly trained to carry out cognitive interviews. Our methods are based on the cells of judicial auditions. We follow a very precise mode of operation that allows us to ressort memories of witnesses and detect false testimonies. Et ça marche très bien”, says Antoine Cousyn.
Hasard du calendar, l’enquête tombe pendant le premier confinement. Épaulé par une seconde enquêtrice, qui a décidé de garder son anonymoust, “nous avons donc fait un mixte : une enquête présentielle avec moi sur place et une seconde à distance avec ma collegé en visioconférence”.
Several military bases
Les recherches ont été particulier délicates, compte tenu de la nature sensible sector. “Crozon est un environnement très militarisé, avec notably la base de l’île longue qui abrite des sous-marins nucléaires, celle de Lanvéoc-Poulmic et le sémaphore de Morgat”, complète-t-il.
Après avoir lu le rapport d’enquête, Vincent Coste, le responsible du GEIPAN, a préconisé un passage en commission d’expertise. “C’est un panel d’une quinzaine d’experts qui se réunit regular pour examiner les cas les plus complexes”, note l’enquêteur. En général, les futurs cas classés D. C’est-à-dire, les phénomènes inexpliqués dans l’état actuel de nos connaissances avec une forte étrangeté.
Deux ans et demi après cette étrange rencontre, le dossier est en passe d’être clos. “Malgré notre enquête très poussée dont une démarche aupres de la base d’Aéronautique Navale de Lanvéoc-Poulmic, nous ne sommes pas en mesure d’explicar le phénomène”, concludes Antoine Cousyn.
Ce cas devrait dons prochanement être classé D, “le phénomène reste inexpliqué, mais pas forcément inexplicable”. Des futures avancées techniques ou scientifiques peut-être apporter un début de réponse d’ici quelques années… ou pas.
Commentaire du responsable du GEIPAN (Vincent COSTES):
Le GEIPAN publie des cas inexpliqués
The approach of GEIPAN is comparable to that of any surveyor, whether in a technical or judicial domain. A très rigourous methodology guides the activity and amène un véritable savoir-faire depuis le recueil de témoignage jusqu’à la publication des études en passant par l’enquête. Nos enquêtes sont réalisées par des bénévoles, recrutés et formes par le GEIPAN. En complément, les observations complex comme cette observation de rectangles rouges de très grande dimension, sont soumises à l’analyse du comité d’experts. Ce sont des experts de domaines très variés. Their contribution aupres du GEIPAN fait l’objet d’un accord avec nos partenaires institutionales ou alors ils sont retraités experientes.
Malgré cette méthodologie, nous publions effectent des cas inexpliqués. Ce sont des observations pour lesquences nous n’avons pas réussi à trouver d’élément confortant une explication rationalnelle. Nous publions les rapports techniques en toute transparence.
Avec ce dernier épisode de la série d’été devoted cette semaine au GEIPAN, je tiens à remercier les journalistes de La Dépêche. The different interviews allow to illustrate the work and the actors of GEIPAN. Chacun peut nous lire sur notre site « cnes-geipan.fr ».