Faire “germ des rêves dans l’Église” en recueillant les avis des laïcs, c’était le but de la consultation dans le cadre du Synode sur l’avenir de l’Église, selon son texte de launch, publié en septembre dernier. Un an plus tard, les conférences épiscopales de nombreux pays ont déposé le 15 août leur synthèse de cette « giant consultation ». Retour sur les central points des rapports suisse, allemand, belge et irlandais, qui partagent le souhait d’une Église plus ouverte à la société.
► Une Église déconnectée et en perte de rayonnement
Le rapport suisse sums up the crisis in three keywords: “perte de pertinence de la tradition de la foi de l’Église, perte de confiance en l’Église et distanciatione croissante envers l’Église”, dans un contexte marque par le scandale des abus sexuels. Un constat partagé dans les autres pays, où les rapports pointent du doigt la « disconnection » of the Church, « considered as foreigner in the world »selon les catholiques belges interrogés. « Beaucoup resentent que le message de l’Église ne correspond pas à la vie des gens dans notre société actuelle. »
« L’absence des jeunes des paroisses » en est l’une des conséquences, regrette le rapport de la Conférence épiscopale irlandaise. Mais aussi une eucharistie qui “perd son sens pour un negligible nombre de fidèles”allemands. Ils affirment ainsi ressentir une « déconnexion marquée entre leur vie quotidienne et la liturgie dominicale ».
► Donner plus de place aux femmes
Une des solutions avancées par les laïcs pour réponder à cette crisis de confiance serait de donner plus de responsabilités aux femmes au sein de l’Église. D’une part, en leur permissant de participer au Synode des évêques, ainsi qu’en leur donnant un droit de vote, comme le proposent les fidèles allemands.
D’autre part, en s’exprimant en faveur de l’ordination des femmes. Les rapports belges et suisses font ainsi état de « open critiques » dans leur consultation concernant « l’exclusion des femmes du ministry sacerdotal ». Et « les arguments sont divers »rappel le document belge : « the shortage of ministers of worship, the quality of pastoral care, the sharing of responsibilities, the happiness of ministers and the fundamental credibility of the institution ». Même constat pour l’accès des hommes mariés à la prêtrise, « appelé de toutes parts » en Belgique et effleuré en Suisse et en Irlande.
► Welcome the « marginalized » and the « excluded »
Les fidèles suisses appealent de leurs vœux une Église « qui ne rejette, ne préjuge et ne méprise personne en raison de son sexe, de sa sexuality, de son mode de vie, de son age, de son statut social ou de son attitude personnelle face à la foi ». Une rebenance centrale des rapports suisse, allemand et irlandais est l’amélioration de l’accueil des personnes marginalisées. Au premier titre, les LGBT +, quitte à réviser la vision qu’a l’Église de la sexualité, comme le demandent des voix en Irlande et en Suisse.
Sont also mentioned les divorcés, les personnes issues de l’immigration, les porteurs de handicaps et, formulation allemande, « les populations qui nappartienten pas à la classe moyenne eduquée ». Moins loquaces sur ce point, les Belges font nouveauté état de nombreuses critiques envers « l’ambivalence d’une Église qui parle d’un Dieu amour, proclaime l’Évangile et, d’autre part, exclut des personnes sur base de leur orientation ».
► Vers plus de responsabilites pour les laïcs
Ouvrant leur synthesis sur la “open injury” des abus sexuels et émotionals commis et couverts dans l’Église, les Irlandais les relient notably au clericalisme. Les quatre rapports critiquent la trop grande hérarchisation de l’Église et appellent à une plus grande participation des laïcs aux decisions.
Tandis que les Suisses proposent d’implicer « the people of God » dans la désignation d’évêques aux pouvoir limités, des diocèses allemands signalent des expériences réussies de “participative leadership” où des prêtres et des laïcs se sont partagé les tasks de direction à différences niveaux du diocèse in fonction de leur vocation et de leurs compétences.
The sending of national syntheses to the Vatican marks the end of the diocesan phase of the Synod on Synodality. La secrétaire générale du Synode va à présent s’appuyer sur ces rapports venus du monde entier pour élaborar un premier Instrumentum laboris. Après une phase de dialogue au niveau continental, le Synode s’achèvera en octobre 2023 au Vatican par l’Assemblée générale du Synode des évêques.
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