
David Wolff – Patrick / Redferns
Feist en concert à l’Olympia, à Paris, en 2019 (illustration)
MUSIQUE – Mondialement connue pour son tube 1 2 3 4la chanteuse canadienne Leslie Feist, alias Feist, a décidé d’abandonner la tournée d’Arcade Fire après avoir pris connaissance des accusations d’agression sexuelle visant son leader, Win Butler.
Feist avait été engagée par le groupe canadien pour assurer la première partie du segment européen de leur tourne, qui a été lanzée mardi 30 août à Dublin en Irlande. Dans un long post publié sur ses réseaus sociaux (à lire en intégralité plus bass), la chanteuse de 46 ans a expliqué pourquoi, après réflexion, elle se sentait mal à l’aise à l’idea de continuer cette tourne.
« Dans un pub de Dublin, après avoir répété avec mon groupe, j’ai lu le même title de presse que vous », explain Feist, qui a joué en première partie des deux premières dates en Irlande. « Cela a été incroyablement difficile pour moi et je ne peux qu’imaginer à quel point cela a été plus difficile pour les personnes qui sont sortie du silence. Plus que tout, je souhaite la géurison à ceux qui sont implicates. »
« Rester dans cette tournée symboliserait que je défends ou ignore le mal causé par Win Butler, et partir impleisserait que je suis le juge et le jury »continue-t-elle dans son message.
« Je n’ai jamais été engagée pour représenter Arcade Fire, mais pour me tenir debout sur scène, un endroit où j’ai grandi et où j’estime avoir mérité ma place. Je joue pour mon groupe […] et les gens qui paient avec leur argent durement gagné pour partager l’espace dans la synergie collective qu’est un spectacle »pursues encore Feist, elle qui a décidé de remettre les bénéficies de la vente de ses produits dérivés lors du premier concert de mardi à Women’s Aid Dublin, un organism luttant contre les violences faites aux femmes et aux enfants.
Fesit fait toutefois le choix de s’« away from this tour ». And add: « Nous avons toutes, dans notre histoire, un specter allant de la masculinité toxic de base à la misogynie omniprésente en passant par le fait d’être physiquement, psychologiquement, emotionallementment ou sexuelmentement agressée […]. Je ne peux pas résusé ça en demissionnant, et je ne peux pas le résusé en restant. Mais je ne peux pas continuer. »
Win Butler demented les accusations
Mardi, Win Butler, le chanteur d’Arcade Fire, a démenti les allégations d’agression sexuelle et des comportements « inappropriate » qui auraint eu lieu entre 2015 et 2020, selon quatre témoignages anonymous relayés par le site musical Pitchfork.
Il a confirmé avoir eu des relations sexuelles avec les quatre personnes qui portent ces allégations, mais affirme qu’elles étaiten consentantes. « Je n’ai jamais touché une femme contre sa volonté »s’est défendu Win Butler, dans un communiqué transmis samedi à Pitchfork.²
« Bien que ces relations aient toutes été consensuelles, je suis vraiment désolé pour tous ceux que j’ai blessés par mon comportement »ajoute l’artiste qui mentionne avoir traversé une dépression et des problems d’alcool.
L’une des victimes presumées, une personne non-binaire, qui avait 21 ans en 2015, affirme avoir été alors agressée sexuelement par le chanteur, qui avait 34 ans, relate le média américain de référence de la scène musicale indépendante.
Win Butler aurait glissé sa main dans son pantalon lors d’un trajet en voiture. « J’ai ouvert ma porte et il m’a plaquée contre le mur et a attrapé mon corps de manière aggressive et a mis sa langue dans ma bouche »raconte « Lily », qui utilizes a pseudonym, à l’instar des autres témoignages.
“Lily” explained afterwards that the singer would no longer misplace his hand in his pants without his consent inside the victim’s apartment.
Trois femmes, aged 18 à 23 ans entre 2016 et 2020, décrivent avoir aussi eu des interactions « inappropriate » en raison de la “difference d’âge, des dynamics de pouvoir et du contexte”. À l’époque, la star dont elles étaiten fans avait entre 36 et 39 ans.
L’une d’elles, « Stella », qui avait 18 ans en 2016, raconte avoir été contactée par le chanteur, qui lui aurait envoyé des messages et des photos à caractère sexuel, non demandées par la victime presumée, explique le media.
Co-fondatrice du groupe et épouse de Win Butler, la Montréalaise Régine Chassagne, assure qu’« il ne toucherait jamais une femme sans son consentement, et je suis certaine qu’il ne l’a jamais fait »dans un autre communiqué addressed à Pitchfork.
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