C’était la série de tous les records : des épisodes rassemblant chaque semaine des dizaines de millions de téléspectateurs, des budgets colossaux et un milliard de dollars de retombées par an. Pendant huit saisons, “Game of Thrones” s’était constitué une base solide de fans. Autant d’amoureux des aventures épiques des habitants de l’île de Westeros qui ont été déçus par la dernière saison, souvent décritre comme bâclée, trop rapide et avec des personnages mal développés. Avec “House of the Dragon”, il n’est pas question de proposer ce qui s’apparenterait à une nouvelle fin, puisque cette série dérivée prend place 170 ans avant les événements de “Game of Thrones”.
To view YouTube content, you must accept cookies Publicity.
These cookies allow our partners to propose advertisements and personalized content according to your navigation, your profile and your centers of interest.
De quoi parle “House of the Dragon”?
Ce qui faisait la force de “Game of Thrones”, c’était le nombre pléthorique de personnages, rassemblelés dans des familles. Tous les fans avaient leur clan préféré et celui qu’ils adoraient détester. En cela, “House of the Dragon” est différence car la série ne s’intères tout le long qu’à une seule maison, les Targaryens. Ces personnages blonds sont hypnotiques, un peu mystérieux et ont surtout réussi à dresser des dragons (ce qui est quand même un sacré avantage lorsqu’il s’agit de faire la guerre).

Le roi Viserys (Paddy Considine) reigns en maitre sur l’île de Westeros, composée de differents territoires qui ont fait allégeance au souverain. Sauf que ce dirigeant n’a pas de fils. Il veut donc faire de sa fille, Rhaenyra (Milly Alcock), l’heritière au trône. Une décision qui divise le royaume, puisque’aucune femme n’a été jusque-là souverainee. Au sein même de la famille ce choix est contesté, tout d’abord par Daemon Targaryen (Matt Smith), le frère du roi, qui espérait un jour mettre la main sur la couronne.
Pour écrire “House of the Dragon”, les producteurs sont partis, comme pour “Game of Thrones” de l’œuvre colossale de George RR Martin et notably du novel “Feu et sang”. A book that tells the story of the Targaryen family through different points of view.
La place centrale des femmes
Vous l’aurez compris “House of the Dragon” se concentre sur les quétes respective de Rhaenyra et Daemon Targaryen pour devenir héritiers de la couronne. De ce fait, la place des femmes et leur condition dans ce moyen-âge fictif est centrale. Il y est question de tentative d’émancipation, de mariages de raison ou encore de virginité.

D’ailleurs, la série s’ouvre quasiment sur une conversation entre la princesse Rhaenyra et sa mère autour de la maternité. L’adolescente explicant preferrer prendre les armes, la reine répondant qu’en tant que femme son rôle est de donner naissance à un héritier.
Des effets visuels bluffants…
“House of the Dragon” est une série qui en met plein les yeux, pour quiconque aime l’esthétique de l’heroic-fantasy. Les décors et costumes sont dignes des grands films d’Hollywood. Les paysages magnifiques et les scènes de combats bien chorégraphiées. Il faut dire que la série a couté très cher. According to American Variety magazine, each episode costs 20 million dollars. C’est encore plus que les épisodes de la saison 8 de “Game of Thrones” (15 million de dollars par épisode).
To view Twitter content, you must accept cookies Social networks.
Ces cookies permettent de partager ou reagir directement sur les réseaus sociaux to which you vous êtes connectés ou d’integrar du contenu initiallyement posté sur ces réseaus sociaux. Ils permettent aussi aux réseaus sociaux d’utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personalisation et de targeting publicitaire.
Les dragons, personnages centralaux dans cette histoire, sont évidentement très bien réalisés et donnent l’impression d’avoir été présents sur le plateau tant les interactions avec les personnages sont réussies.
… mais une series trop lente et bavarde
C’était déjà un des défauts de “Game of Thrones”, du moins dans les premières saisons. “House of the Dragon”, dans ses six premiers épisodes, est excessively bavarde. L’intrigue met beaucoup de temps à s’installer et un spectateur qui n’est pas mordu de cet univers aura peut-être du mal à s’accrocher et à comprendre certaines histoires et relations entre les personnages. La narration differe un peu de la série mère, où tout se déroulait de manière lineare. Dans ce prequel, les producteurs se sont autorisés des ellipses, des flash-backs. An episode starts parfois plusieurs mois après la fin du précédent.
Au final, cette série comblera les fans de Game of Thrones et laissera indifferente ceux qui n’ont pas accroché à la série originale. House of the Dragon ressemble beaucoup (trope?) à ce que l’on a déjà vu pendant huit saisons. Il ya beaucoup de sang, de violence, de sexe et de plots. Mais ces six premiers épisodes restent moins flamboyants, moins scotchant que GoT : la faute peut-être au choix d’un huis-clos familial qui donne un peu un sentiment d’enfermement.
House of the Dragon, à regarder sur OCS, à raison d’un épisode chaque lundi matin à 3 heures. Premiere episode on August 22, 2022.