Il est suspecté d’avoir “importé et stocké des documents classifiés” de façon “inappropriate”. L’ancien président américain Donald Trump est dans le viseur de la justice pour avoir conservée des documents officiels – décrits comme “top secret” par les agents du FBI – dans sa residence de Mar-a-Lago, en Florida. Sans forcément contester les faits, Donald Trump a vertement critiqué ces investigations, avant d’entamer une riposte judiciaire. Franceinfo vous récapitule les moments clés de cette enquête en cours depuis près de six mois.
En février, un premier signalement
Dans un document rendu public vendredi 26 août (in English), le ministère de la Justice américain (DOJ) and exposé les principaux motifs de l’enquête visant Donald Trump. On y apprend que celle-ci a commencement après un signalement, datent du 9 février, de l’agence nationale des archives (Nara), chargé de consigner pour l’histoire les activités présidentielles. En cause: la remise le 18 janvier, soit deux jours avant la end de son mandat présidentiel, de quinze cartons de documents en provenance directe de son domicile en Florida. Dans ces classeurs, des documents qualifiés de sensibles, “mélangés avec d’autres archives”assure the DOJ.
L’alerte a été jugée sérieuse sérieuse pour déclencher une “criminal investigation” du FBI, qui a confirmé que ces boîtes rendues tardivement contenaient 184 documents classified, dont 25 portant la mention “top secret”. Les enquêteurs se sont alors attelés à determiner, entre autres, “comment ces documents marques d’un sceau officiel ont été soustraits de la Maison Blanche”.
En juin, une tentative ratee pour recuper des documents
La Nara and the ministère de la Justice américain ont, en parallèle, tout essayé pour remettre la main sur les archives présidentielles, réclamées de longue date. On June 3, a high-functioning specialist in counter-espionage returned to the Mar-a-Lago residence, accompanied by Donald Trump’s lawyers. Il s’était alors vu remettre une simple “poignée” de documents, comme l’a relaté le New York Times (in English). Fin juin, l’exploitation des images de videosurveillance de la residence a pourtant mis en lumière des mouvements de cartons et des transferts d’archives entre les boîtes, réalisées les semaines précédant cette visite. De quoi pousser les enquêteurs à suspecter que “d’autres documents contenant des informations top secrètes de défense nationale” there was an encore chez l’ex-président.
En août, une perquisition sous tension
Le matin du 8 août, le FBI a perquisitionné la famouseuse résidence de Donald Trump, qui a rapidement reagie. “Notre nation vit des jours sombres. Ma belle demeure de Mar-a-Lago, à Palm Beach, (…) est assiégée et a été perquisitionnée et occupée par de nombreux agents du FBI”, and declaré l’ancien president, qui n’était pas present lors de l’opération. Un message qui a eu pour effet de rameuter des dizaines de partisans de Donald Trump devant la villa en cours de inquisition.
Au cours de l’opération, les agents ont fouillé 58 chambres et 33 salles de bains, selon le mandat de perquisition. After several hours of searches in the basement and the bedroom of Donald Trump, the FBI agents collected 26 boxes of archives – including a hundred classified documents and an ensemble of pieces classified as “top secret”. Afin de ne pas gêner les investigations, le ministère de la Justice est resté très évasif sur le contenu des documents retrouvés dans la luxurious villa de Donald Trump. Des notes manuscrites, des classeurs de photos, mais aussi des “information” sur “the president of France”Emmanuel Macron, figurent notably dans l’inventaire dressé par le FBI, dont le contenu a été très largely censuré.
Trump riposte et parle de “chasse aux sorcières”
L’ancien président américain a plusieurs fois critiqué l’enquête le visant. Sur Truth Social, le réseau qu’il a lui-même created après son bannissement de Twitter, Donald Trump a deploré une “chasse aux sorcières”ainsi qu’un “subterfuge de com'”ajoutant que ces documents juridiques ne mentionnaient “Rien” des potential documents relatifs au “nuclear”que la presse américaine avait évoqués dans un premier temps. “Nous vivons dans un pays sans foi ni loi”s’était-il indigné peu aupuravant.
Face aux découvertes des enquêteurs, le milliardaire n’a pas nié avoir conserve ces documents, mais a assured que tous étaiten “declassified” et que la perquisition était disproportionnée. FBI investigators “auraient pu les avoir quand ils le voulaient sans faire de politique et s’introduire à Mar-a-Lago”, at-il declared dans un communiqué publié sur son site le 12 août – et supprès depuis. L’ancien president is nevertheless suspecté de plusieurs crimes : rétention d’informations touchant à la défense nationale, dissimulation d’archives officielles et obstruction à une enquête fédérale.
L’enquête donne déjà lieu à un bras de fer judiciaire
Le retentissement politique de cette perquisition, la première au domicile d’un ex-président américain, est tel que le minister de la Justice, Merrick Garland, a dû donner une très rare conférence de presse et assured avoir “personnellement apprové” the operation.
Alors que les investigations du FBI sont toujours en cours, Donald Trump entend bien peser de tout son poids dans cette affaire qui pourrait nuire à son futur en politique. Two weeks after the search of his residence, the former president officially requested the nomination of an independent expert to supervise the treatment of documents found in his home. tout en demandant une pause dans l’enquête fédérale. Cette requête n’a pour l’instant pas resulti, car jugée trop floue par la juge en charge de ce dossier.
The rest of this affair depends on the investigation, but also on the content of sensitive documents found in the billionaire’s residence. Comme le rappelle la BBC (in English)le document mentioning les details de la perquisition n’a été publié qu’après une action en justice de médias américains et des pages entières sont toujours barrées d’un trait noir. Aucune accusation n’a pour l’instant été formulée à l’contre de Donald Trump, qui est toutefois visé par d’autre enquêtes concerning the manipulation of the results of the 2020 presidential election ainsi que son rôle dans l’envahissement du Capitole par ses partisans le 6 janvier 2021.