
La formule 1 ne passera pas par la France en 2023. Cette nouvelle redoutée du côte du Castellet (Var) a été confirmée, jeudi 25 août, en marge du Grand Prix de Belgique, autre épreuve historique également menacé de disparition la saison prochaine.
La France, tout comme la Belgique et Monaco, n’avait pas encore nouvelé son partenariat avec le championship du monde pour 2023. Si les deux autres Grands Prix cités ont encore un espoir de figurer sur le calendrier, il n’y aura donc pas de course en France l’an prochain, a declarée la formule 1 jeudi, confirmant une declaration de son président, Stefano Domenicali, parue dans L’Equipe.
A l’entendre, il ne s’agit pas forcément d’un adieu, rather d’un au revoir. Mercredi, le dirigeant italien avait affirmé en conférence de presse que « les discussions [étaient] très, très ouvertes pour un grand avenir et une possibilité, non pas l’année prochaine, mais à l’avenir » few « une sorte de rotation qui permetriait à chacun de faire partie du calendar ».
« Il ya des sites qui sont en train de discuter entre eux pour nous submitter une proposition dans les prochaines mois. Cela ne fera pas partie du calendrier 2023. Nous parlons de 2024 ou de 2025 au maximum pour commencer par cette approche »and added the president of F1.
Le Grand Prix de France « prend acte des récentes déclarations de Stefano Domenicali (…) sur son absence au calendrier de la saison 2023 »and declared in a press release by the Grand Prix organizer.
« Equilibrer » entre les continents
Les deux parties « continuent de travailler ensemble sur la presence de cet événement dans le calendar dans les années à venir, et notably sur un système d’alternance »and confirmed le promoter français.
Même si les signes avant-coureurs ne laissaient que peu de chances à la France de conserver sa place, le coup est rude pour les fans dans un pays à la tradition de sport automobile très forte avec encore deux pilots sur vingt, une écurie (Alpine ) sur dix et un motoriste (Renault) sur quatre. Voilà donc la France au placard après soixante-deux éditions, comme l’Allemagne (sixante-quatre éditions) qui n’a plus de Grand Prix depuis 2019.
« C’est difficile à avaler, and reagi Esteban Ocon, le pilote français d’Alpine. Mais ce n’est pas une fin en soi, il y aura des opportunités, on a beaucoup de beaux circuits, de villes qui seritant ravies de pouvoir accueillier un Grand Prix. »
« Bien sûr je suis très triste, j’espère vraiment qu’il va revenir le plus tôt possibleand renchéri l’autre pilote tricolore, Pierre Gasly (AlphaTauri). Monaco et Spa sont aussi en danger, ce sont des tracés que j’aprécie enormément. En tant que pilots, he leur dit nos avis, mais bien sûr il ya des enjeux derrière en dehors de notre contrôle. »
Compte tenu de l’intérêt croissant pour la F1 et aux nouveaux financiers standards que represente les nouveaux Grands Prix, « l’histoire ne suffit pas »and explained Stefano Domenicali, selon qui la présence des Grands Prix dits historiques « ne peut pas être considéraire comme acquis ».
Des contrats plus garnish
La F1, qui s’exporte now en Arabie soudite, à Miami et l’an prochain à Las Vegas, cherche à « balancer » ses courses entre les continents, entre nouveaux venus et Grands Prix « historical ».
Cette F1 nouvelle génération, promoted by the American group Liberty Media, holder of commercial rights since 2017, knows a new élan thanks to the Netflix series Formula 1: Drive to Survive et veut se mondialiser avec, à la clé, des contrats plus garnis.
« Bien sûr, nous parlons d’un sector où les investissements et la contribution financier sont très importantes, mais nous avons toujours dit que les courses traditionnelles, dont nous savons qu’elles ne peuvent pas apporter l’argent que les autres apportent, ont tout notre respect »and highlighted by Stefano Domenicali.
Monaco and Belgium are in a favorable ballot. D’autant que le retour en Afrique du Sud, désiré par la F1 qui n’est plus présente sur le continent depuis 1993, ne devrait pas être effectif avant 2024 au moins.