Inflation : coup de chaud sur les restos charentais

1. Difficile d’avoir la frite

Dans les supermarkets, le liter d’huile de tournesol a augmente d’environ 30% par rapport au 1er janvier. 45% pour l’huile de friture. Cette friterie charentaise qui préfère rester anonyme, s’inquiète. « Avant on payait €40 pour 25 liters d’huile de tournesol. Aujourd’hui je suis à au moins…

1. Difficile d’avoir la frite

Dans les supermarkets, le liter d’huile de tournesol a augmente d’environ 30% par rapport au 1er janvier. 45% pour l’huile de friture. Cette friterie charentaise qui préfère rester anonyme, s’inquiète. « Avant on payait €40 pour 25 liters d’huile de tournesol. Aujourd’hui je suis à au moins 90€ pour un bidon. »« Nos prix ont augmentue, et pourtant on a dû grappiller sur les marges. Concretely, je ne sais pas combien de temps je vais tenir. La frite c’est un produit dont on ne peut pas éternellement augmenter le prix, les gens ne comprendraient pas pourquoi ils payent un petit cornet 4€! » Adjudez à cela le cost du gaz et la secheresse qui a fait chuter la récolte de patatas, en recol de 20% au moins. Result: des pommes de terre plus petites (et plus chères) et donc des frites plus courtes! Les Belges s’en alarment déjà.

2. La viande flambe : €30 entrecôte

Consommer de la viande au restaurant est devenu un petit luxe. Hausse des prix de la découpe, des granulés, des céréales, le prix de la viande à l’achat a bondi. Au River ou chez Paul à Angoulême, l’entrecôte a pris sept euros en un an. « Elle est à 29€ et notre marge a considerable baissédescribes Fabrice Léger, le directeur et chef du River. Mais il ya un seuil à ne pas dépasser. He ne fait que de la limousine qui est déjà chère. Si elle prend encore 2€ à l’achat, he l’enlèvera de notre carte. » Les magrets de canard ont disparu depuis trois mois.

Si ça continue, je vais éclairer mon restaurant à la bougie.

Gueuleton, à Segonzac, le restaurant qui a fait de la viande sa spécialité, se forritt « de plus en plus en direct », jusqu’à une quarantaine de kilometers à vol d’oiseau, décrit le patron Cédric Rangier. Le porc vient de la ferme des Monts Verts à Montbron qui a légmentre augmente ses prix. Comme la ferme des Charbonnières à Vouharte (€1 de plus, €15 per kilo now). Cédric Rangier also reduced the proportion of canard à la carte. « He vit au cours du marché. Même les oeufs sont devenus chers » mais pour lui « il ya aussi de la speculation, l’inflation n’explique pas tout. » Il s’est tout de même bien débrouillé : il a pu faire des stocks d’huile et de moutarde avant que les prix n’explosent trop. Idem pour la moutarde dont il se sert pour ses sauces. Il a par contre renoncé à servir ses moutardes au roquefort ou à la noisette. Trop chères.

Au Tire Bouchon, à Angoulême, le patron Stéphane Lenique, qui se forritt notably à la ferme des Monts Verts à Montbron, a ajouté 2€, seulement sur le boeuf et le cochon mais il a tout de même dû réduire sa marge. « Je ne vais pas pouvoir faire ça six mois de plus. » Désormais, il vise au plus juste. « J’achète 4/5 pommes au lieu d’acheter 10 kilos, ça évite de jeter. » Ce qui l’inquiète encore plus, c’est l’énergie. « Already €300 de plus cette année et j’entends que ça va grimper encore. Si ça continue, je vais éclairer mon restaurant à la bougie », plaisante-t-il.

3. Le poisson a le bec dans l’eau

Au River, s’approvisionner en viande n’est pas une sinécure. « Mais acheter du poisson est encore plus compliqué, il ya des poissons devenus untouchables comme le barbu, le rouget ou le turbotreporte le directeur Fabrice Léger. On tourne sur les mêmes choses, le cabillaud, le merlu. Ensuite c’est à nous d’être créatives pour ne pas que le client s’ennuie. Cette semaine, he a fait du lieu noir, qui est moins noble mais pour le rendre plus sexy, he l’a servi avec des tagliatelles à la truffe. » €28 le cabillaud ou le rouget sur les étals des marchés, €40 la lotte. Même sardines et maquereaux subissent l’inflation.

À La Cigogne, à Soyaux, Erick et Sandrine Boux privileged les poissons de saison comme le poulpe ou le maigre, mais ont arrêté le turbot. Au Moulin de la Tardoire, le chef étoilé Matthieu Brudo observe les tarifs attrein des sommets et se désole de voir « le poisson de nos côtes partir à l’étranger si bien que sur nos étals, he trouve du poisson qui n’est pas de chez nous. Le maigre est à 30-35€ le kilo quand he pouvait l’avoir à 15 ou 19€ habitually. Parfois, he privilege donc des poissons moins nobles. »

4. Les fruits et les légumes: €1.80 per concombre!

€1.80 le concombre à Victor-Hugo à Angoulême contre un euro il ya quelques mois. Des tomates pleine terre charentaises à 6.99€, de la tomate de Crimée à 6.99€. Le prix des pêches a flambé de 25% en un an selon l’association Familles Rurales, 37% pour le poivron, 31% pour la tomato grappe. Concombre et haricot vert frôlent aussi les 20% de hausse. The price of fruits and vegetables has increased twice as much as inflation: 11% between 2021 and 2022. Manger cinq fruits and vegetables per day represents between 5 and 16% of a smic pour une famille de quatre personnes selon l’ association de consommateurs. Au Jardin, le restaurant du center-ville d’Angoulême, grand consommateur de fruits et légumes, he réfléchit à la manière d’amortir la hausse des prix sans toucher le client. « Par la hausse des volumes, he compense la hausse des prices et on travaille avec des chantiers d’insertion en maraîchage bio, ce qui nous permet d’avoir des produits de qualité à des tarifs adaptés. L’inclusion par le travail, c’est notre philosophie depuis le début. »

Certain restaurants increase the prices of their menus

À La Cigogne, à Soyaux, Erick et Sandrine Boux ont augmente de 2€ le prix des menus au printemps dernier. Pour pallier les hausmes et maintenir leur marge. « Les clients understand. Eux aussi font leurs courses. But he didn’t touch à la formule du midi à €28, qui est le produit d’appel. » Le restaurant adapte ses menus en fonction « des difficulties d’approvisionement et de la perennité des produits car on fait nos menus pour six semaines ». Sandrine Boux note quand même « que le local et la fidélité paient. Par exemple, la farine locale n’a pas augmente. »
At the Moulin de la Tardoire, le restaurant étoilé de Montbron, renowned pour sa carte attractive dans l’assiette et sur l’addition, Mathieu Brudo a ajoute 10% à ses menus. « On va voir comment ça va flamber dans les prochains mois, je fais des balances régulaires avec le comptable. He réfléchit davantage à nos menus, he calculate et he adapte. » Ses produits achetés en circuit court, sa spécialité, ne sont pas exempt de hausse. « Les pigeons, je les paye 15% de plus car le maîs que le producteur utilise pour les nourrir a flambé. » Il s’intergore davantage sur le renchérissement des fruits et légumes qui poussent en plein air, sous l’effet du soleil. Chez Mac Do, Laurent Terrisse, le patron des magasins charentais, a aussi un peu dopé ses prix. Pour autant, sa marge a diminué.

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