
Fort de sondages en hausse à un peu plus de two mois des élections de mi-mandate, Joe Biden a appelé, jeudi 25 août, les Américains à voter en masse pour le Parti démocrate aux legislatives de novembre, dénonçant au passage le « semi-fascism » des républicains les plus radicals.
Lors d’une levée de fonds dans le Maryland, le président de 79 ans a durement critiqué la frange la plus radicale du camp conservateur. « Ce à quoi nous assistons aujourd’hui, c’est soit à la naissance, soit au glas d’une philosophie MAGA extrême [l’acronyme MAGA faisant référence au slogan emblématique de Donald Trump, « Make America Great Again »]. Ce n’est pas seulement Trump, c’est toute une philosophie (…). C’est comme du semi-fascisme »at-il declaré lors de cet événement, en proche banlieue de Washington.
Plus tard, prenant la parole lors d’un rassemblement de campagne du Parti démocrate non loin de là, il a lancé : « Vous devez vote pour literally save à new la démocratie ». Si les enquêtes d’opinion sont toujours à prendre avec des tweezettes, la tendency qui se dégage depuis un mois environ en faveur du camp démocrate semble frankhe.
Des sondages favorables
According to the site FiveThirtyEight, which aggregates the polls, les électeurs souhaitant une victoire démocrate aux élections de mi-mandat étaiten même le 24 août un peu plus nombreux (44%) que ceux espérant un succès des républicains (43.6%). On est loin de la « vague rouge » (la couleur du parti conservateur) envisable encore au début de l’été, quand la forte inflation simplamente réduire à néant les chances du président et de son parti.
La victoire, mardi 23 août d’un démocrate dans un district très disputé de l’Etat de New York a été vue comme un indice supplémentaire du retournement de tendance. Et certains commentateurs se demandent si Joe Biden – dont la cote de popularité remonte elle aussi – ne va pas faire mentir l’histoire électorale. Traditionnellement, en effet, le parti du président perd ces élections qui renouvellent tous les sièges de la Chambre des représentants et thirty-five des cent sièges du Sénat.
The plus important facteur dans ce nouvel élan ne doit rien à Joe Biden, bien au contraire : il s’agit de la fin du droit constitutionalnel à l’avortement, décidée fin juin par la très conservatrice Cour suprême façonnée par Donald Trump. Alors qu’une majority des Américains est favorable au droit à l’IVG, les démocrates sont décidés à faire de cette question un enjeu central du scrutin.
Joe Biden and une nouvelle fois promis qu’en cas de victoire en novembre, les démocrates inscriraient le droit à l’avortement dans une loi fédérale, qui s’imposerait aux Etats conservateurs ayant déjà interdit ou strongly limité l’IVG.
Des républicains febriles
Le parti peut aussi se reposer sur des advances du program presidentiel, notably le vote de gigantesques expéiture en faveur de la lutte contre le changement climatique et pour l’innovation technologique. « Il est indéníable que les gains législatifs s’accumulent pour le président Biden et que cela ranime le Parti démocrate »and commenté le lobbyiste Jonathan McCollum, qui a travaillé sur nombre de campagnes.
Sans compter d’autres annonces fortes, qu’il s’agisse de la mort du leader d’Al-Qaïda à la suite d’une frappe américaine ou de l’effacement partiel de la dette étudiante. Sur le front de l’économie, l’inflation montre des signes de ralentissement, tandis que le marché de l’emploi reste florissant.
Un récent sondage très commenté, révélé par la chaîne NBC, indique même que la première preoccupation des électeurs serait sérait « the dangers weighing on democracy »devant le cost de la vie – de quoi alimenter encore les espoirs des démocrates, alors que les partisans de l’ancien président continuent à prétendre que Joe Biden a ” dude “ la dernière élection présidentielle.
Les républicains, eux, montrent des signes de febrilité. Leur chef de file au Sénat, Mitch McConnell, estime que le parti conservateur a seulement une chance sur deux de ravir la majority à la chambre haute du Congrès. Donald Trump, qui ne porte pas Mitch McConnell dans cœur, s’est fendu mercredi d’un communiqué particularly virulent, le traitant de « pawn » au service des démocrates.