Options d’achat levées, nouvelles arrivés, prêts, l’Olympique de Marseille, sous l’impulsion de son president Pablo Longoria et de Javier Ribalta, multiplie les transactions depuis le début du mercato estival. Ambitieux et prêts à figurer au mieux sur la scène européenne, les dirientes Marseillais s’activent donc logiquement sur tous les fronts et les renforts arrive en masse sur la Canebière. Luis Suarez, Isaak Touré, Jonathan Clauss, Jordan Veretout, Alexis Sánchez, Issa Kaboré, Jelle Van Neck, Nuno Tavares, Rubén Blanco, Chancel Mbemba – sans parler de Pau Lopez, Mattéo Guendouzi, Arkadiusz Milik ou encore Cengiz Ünder définitivement marseillais – le visage de l’OM version Igor Tudor, successor de Jorge Sampaoli, prend forme.
L’OM prepares a deal with Atalanta!
D’ores et déjà dauphin du PSG après deux journées de Ligue 1 (une victoire, un nul), l’OM ne semble pourtant pas rassasié. Pour prouve, le board phocéen continue de prospecter sur le marché et aimerait recruter, au moins, un défenseur avant la fermeture définitive du marché. Dans cette optique, Eric Bailly est suivi de près et Manchester United serait, comme nous vous le révélions dernièrement, ouvert à un prêt. Mais ce n’est pas tout. Sur le front de l’attack, l’OM prepare aussi un nouveau coup. Forcé de dégraisser, malgré les départs de Luan Peres à Fenerbahce, de Pol Lirola, prêté avec OA à Elche et de Konrad de La Fuente, prêté sans OA à l’Olympiakos, le club olympien pourrait également se séparer de Cengiz Ünder. Oui mais voilà, alors que la presse turque évoquait dernièrement un probable intérêt de Galatasaray pour l’ailier phocéen, he parle nouvelles d’un échange avec… l’Atalanta Bergame !
En effet, d’après les dernières informations de Sky Sport Italia, reprises depuis par la presse européenne, l’Olympique de Marseille et l’Atalanta Bergamo discuss actuellement d’un éventuel échange entre l’attaquant turc, qui a déjà connu le football italien sous le maillot de l’AS Roma entre 2017 et 2020 (88 matches TCC, 17 goals and 12 passes décisives), and Ruslan Malinovskyi, milieu offensive international Ukrainian (49 selections, 7 goals), évoluant sous les couleurs de la Dea depuis juillet 2019 (129 rencontres TCC, 29 realizations et 27 offrandes) . Un deal qui semble, sur le papier, relativemente équitable puisque Ünder, sous contrat jusqu’en juin 2025, est estimate à 22 million d’euros par Transfermarkt alors que Malinovskyi, meilleur passeur de Serie A en 2021 mais libre de tout contrat l’été prochain, est lui valorisé à €28 M.
Un dilemma comptable pour la direction Marseillaise !
Sportivement, l’international turc (42 sélections, 13 buts) sort lui d’une saison relativemente convaincante à l’OM. Auteur de 13 buts et 6 passes décisives en 47 matches toutes compétitions confondues, l’ancien joueur de Leicester a laissez appreciaire aux supporters Marseilles toute sa vivacité et sa technique dans le couloir droit. On the other hand, Ruslan Malinovskyi, with a plus creative profile, can target 10 goals and 7 decisive passes in 41 matches during the 2021-2022 exercise. Selon FB Ref, l’Ukrainien fait d’ailleurs partie des 5% des milieux de terrains qui tentent et réussissent le plus de passes vers l’avant dans les cinq grands championships. De quoi definitively convinced Igor Tudor, amorous de la transition rapide et du jeu direct. Pour autant, si cette opération pourrait satisfyer les attentes des differentes parties, elle pose malgré tout un véritable dilemma pour l’OM.
Désireux de conclure un échange sec avec la formation italienne, la direction Marseillaise doit malgré tout prendre en compte la dimension comptable d’un tel deal. En échangeant purely et simplement les deux joueurs concerned, la comptabilité des deux formations se verra impactée (salaire et eventualtes primes). Si, dans ce cas de figure, l’OM n’aura, en revanche, rien à donner à la Roma, les hautes sphères olympiennes ne poignant cependant pas profiter d’une entrée comptable dans le bilan annuel. Un vrai moins quand he connaît l’importance de ces apports dans l’équilibre financier d’un club, qui plus est à l’heure où Frank McCourt, propriétaire de l’OM, s’inquiète de la tournure des événements. En montant, en revanche, une opération avec une indemnité de transfer gonflée, manœuvre courante ces dernières années, l’OM porra amortir cette indemnité en fonction de la durée de contrat signée par Malinovskyi mais devra, alors, pourser 20% du transfer à l ‘equipe romaine’.
Attention aux dérives…
En effet, lors d’une transaction, pour le club acheter, le cost de l’investissement est amorti et réparti comptablement sur la durée du contrat, tandis que pour le club vendeur, la plus-value à la vente (le prix de vente moins la valeur residuale du contrat du joueur) est immediately inscrite dans les comptes. Autrement dit, d’un point de vue comptable, l’acheteur étale le cost sur plusieurs années tandis que le vendeur register le gain immediately. Pour illustrer les effets comptables d’un possible exchange between Ruslan Malinovskyi, bought 13.6 million euros from KRC Genk in July 2019, and Cengiz Ünder, bought 8.4 million euros from AS Roma in July 2022, sous la forme de deux transfertifs définitifs, voici un exemple chiffré (les chiffres mentioned ne sont que pour exemplifier et n’ont aucune réelle valeur). Dans le framework de cette illustration comptable, Malinovskyi signe un contrat de 4 ans à l’OM en échange de 28 million d’euros (valeur marchande actuelle) et Ünder s’engage pour 4 saisons avec l’Atalanta contre un chèque de 22 million d’euros (valeur marchande actuelle).
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Pour l’Atalanta, le cost, cette année, de Cengiz Ünder pourrait donc être de 5.5 million d’euros (22 million d’indemnités / 4 ans de contrat) tandis que les recettes obtenues pour Malinovskyi sérient de 24.6 million d’euros (28 million – 3.4 million de valeur nette comptable at the moment of the transfer).
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Pour l’OM, le cost, cette année, de Ruslan Malinovskyi serait de 7 million d’euros (28 million d’indemnités / 4 ans) et les recettes de 9.2 million (22 million d’indemnités – 8.4 million de VNC au moment du transfert – 4.4 pour la Roma).
Comme nous l’expliquions dans un précédent article, l’amortissement des indemnités de transfer permet ainsi d’étaler comptablement le cost de l’investissement réalisé sur la durée du contract du joueur nouvellement signé. Prudence tout de même car à l’heure où plusieurs formations cherchent à correcter leurs bilans par des «plus-values fictives», les instances tentent de reagir. En 2018, le Chievo Vérone avait ainsi été sanctionné d’une mende et d’un retrait de points après une multitude d’opérations jugées fictives avec Cesena, qui lui avaient permis d’équilibrer ses comptes et de pouvoir sinscrire au championship. En novembre 2021, la brigade financière italienne investiguait, encore, sur 11 clubs italiens et 59 de leurs driinges, accususes de gonfler des indemnités de transferts pour augmenter leurs plus-values. En plus de l’échange Pjanic-Arthur, 62 autres transactions aurain ainsi été passées au crible.