le souvenir cuisant de Bruno Masure le jour de la mort de Lady Di

Il ya 25 ans, c’est à la télé (et sur les radios) qu’avait lieu l’annonce de la mort de Diana. En ces temps reculés, Twitter n’existait pas, les chaînes d’infos balbutiaient, et l’actualité se diffusait encore au prix d’une certaine lenteur… Les journalistes qui ont couvert la disparition accidentelle de la princesse Diana, le en août 1997, à Paris, n’ont pas oublié cette folle nuit. Ils se souviennent.

Sur TF1, c’est Robert Namias, directeur de l’information, qui, vers 6 heures annonçait la dramatique nouvelle, Claire Chazal, portant de permanence, étant restée injoignable de la nuit. La Une restant en édition spéciale durant de longues heures. Sur France 2, le choix est fait de ne pas bousculer l’habituelle grille des programs du dimanche matin. C’est par un simple flash que le journaliste Benoît Duquesne délivre la nouvelle. Il faudra attendre quelques heures pour que Daniel Bilalian surgisse dans la petite lucarne et ofre aux téléspectateurs une vision plus nourrie de l’événement. Le soir, au 20 H, c’est Bruno Masure qui prendra le relais.

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“Mon nom avait disparu du tableau de service”

Joint par Télé-Loisirs, ce dernier garde un souvenir cuisant et précis de cette folle journée. Il nous raconte : “Ce 31 août 1997… C’est moi qui aurait dû présenter le 13 h, en plus du 20 h ! C’était prévé comme cela. Mais, lorsque je me suis prênt à la rédaction le matin, mon nom avait disparu du tableau de service. He m’avait replaced…”glisse-t-il, vingt-cinq ans plus tard.

Pour quelle raison aurait-il été écarté? Le journaliste a sa petite idée sur la question. According to him, the management aurait peu goûté son manque d’empressement à l’annonce du decès de la Princesse. Il continued : “Je dormais du sommeil du juste, quand j’ai reçu un coup de fil d’une assistant de la rédaction m’informant du decès de la Princesse. J’étais de permanence. I answered qu’il s’agitati d’une bien triste nouvelle… et j’ai raccroché”. Dans l’esprit du journaliste, cette actualité ne vaut guère plus qu’un fait-divers. “Pour moi, il s’agtait d’un non-événement, guère plus qu’un fait-divers. Diana was not on the succession list of the royal family of Angleterre. Elle n’était plus grand chose à mes yeux. J’en ai sans-doute un peu rajouté dans la mauvaise foi…” On peut le deviner, cette analyze à contre-courant a strongly contrarié sa hiérarchie…

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“Je me souviens de la tête d’Arlette Chabot”

Ecarté à midi, c’est pourtant bien Bruno Masure qui officie le même soir au 20 h de la chaîne. Là non plus, pas un bon souvenir. “Je me suis dit qu’on avait été très mauvais. Bien moins sur la Une que sur la Deux. He a interviewé des gens qui n’avaient rien vu ni rien entendu. Journalistiquement, j’ai été honteux de ce qu’on a mis à l’antenne ce jour-là. Je me souviens de la tête d’Arlette Chabot, then director of information. Quand je l’ai croisée dans les couloirs, elle paraissait aussi dévastée que si elle avait appris le décès d’un proche. J’ai trouvé ça vraiment too much. Le pire JT de ma career. Aujourd’hui, je n’ai surtout pas envie de revisionner ces archives. Je comprends que la mort de Diana ait suscité de l’émoi, mais je trouve qu’on en a fait beaucoup trop”lance l’ex-presentateur, toujours courroucé.

“On a été très mauvais”

Vingt-cinq ans plus tard, celui-ci se souvient que cette “affaire Diana” a été le catalyseur de sa propre disgrâce : “J’étais de moins en moins d’accord avec la façon dont on traitait l’information. Je sentais bien que j’étais tout près de la porte de sortie. Quand ils ont vu la façon don’t je réagaità, cela a sûrement conforté la direction dans son intention de me « lourder ». C’est d’ailleurs bien ce qui est arrivé une quinzaine de jours plus tard, lorsqu’on m’a announced my éviction”.

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Le 2 octobre, sur France 2, Bruno Masure presents son dernier JT. Il remercie les téléspectateurs et a ce un dernier bon mot pour la route : “À la Saint-Léger, je prends congé”. Du Masure, dans le texte, jusqu’au bout…

A découvrir aussi, le récit par Robert Namias, ancien directeur de l’information de TF1, sur la façon dont la Une a couvert la mort de Diana. Malgré l’absence de Claire Chazal, restée injoignable cette nuit du 31 août 1997…

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