Au mois de juillet, le parc hôtelier insular n’a été occupé qu’à 59%. Un chiffre faible que les professionals du sector attribuent pour l’essentiel à la cherté des transports et à la concurrence des furniture de tourism. Mais des causes plus conjoncturelles ont certainement joué.
L’information a été revélée par nos confrères du journal Forest of Echoes dans un article paru il ya quelques jours.
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Au mois de juillet, l’hôtellerie corse a enregistre un taux d’occupation parmi les plus bas de France. Only 59.1% of the beds available are occupied, compared to 73% of the national average. A score that places the island in an avant-dernière position, just above the Midi-Pyrénées region (57.8%) but far behind the Paca region (80.8%) or the Languedoc-Roussillon (75.1 %).
Cette statistique est d’autant plus decevante qu’elle s’inscrit dans une tendance baissière par rapport à 2019 – dernier exercice non perturbé par la crise du Covid. La cartographie realized par le quotidien économique reveille que l’île fait partie des territoires enregistrant une baisse du taux d’occupation comprise entre -3.6 et -5.4%, contre 2.8% seulement au niveau national.
“On nous annonçait de gros chiffres pour cet été mais c’est faux, déplore Pierre Negretti, hôtelier à Aregno-plage et regional president of the branch hôtels de l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie). Beaucoup de gens sont peut-être venus en Corse mais cela n’a pas profité à tout le monde.”
“J’ai fait une étude comparative…”
Les causes invoquées par les professionnels du sector are known. Première d’entre elles, la concurrence exerceise par d’autres formes d’hébergement. “Ce qui nous pénalise, depuis quelques années, c’est le développement des locations saisonnières et de l’immobilier non marchand, assure Jean-Christophe Barrau, gérant de deux hôtels dans la vallée de la Restonica. He n’a pas réussi à trouver le bon équilibre. Aujourd’hui, en Corse, l’offre en lits d’hôtel est moins importante que le nombre cumulé des hébergements en meublé de tourisme et en résidence secondaire. La proportion est d’environ 45/55%.”
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Autre élément mis en avant par les opérateurs, le cost des transports.
À les croire, il pénaliserait le sector hôtelier en renchérissant par trop le prix de la destination Corse. “Déjà il ya le problème de l’insularité, qui impose aux voyageurs de passer leur voiture par bateau ou de luer une voiture à la descente de l’avion, pursuit of Jean-Christophe Barrau. Mais en plus de cela, he observes a constant augmentation of the prix du voyage. J’ai fait une petite étude comparative avec la Sardaigne, les Baléares et Madère. Au départ de Pays-Bas ou d’Allemagne, le billet d’avion pour la Corse est toujours le plus cher.”
Grille salary
Et la conjoncture ne vient pas arranger les choses. Selon Forest of Echoes, les tarifs pratiqués dans l’hôtellerie insularaire sont this year 20.1% plus hauts que ceux de 2019. Une hausse qui reste certes en deçà de celles observées dans d’autres régions (+34.7% en PACA) mais qui ne contribute pas à l’attractivité de la destination Corse. Dans les deux structures qu’il exploite, Jean-Christophe Barrau recognizes avoir augmentée les tarifs de 12 à 14% selon les périodes.
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Mais il assure que cette hausse ne vise qu’à compenser un accresión de charges. “Il faut savoir qu’au mois de mars dernier, la grille salariale des métiers de l’hôtellerie a été revised et qu’une augmentation de 20% des salaires a été decided, emphasizes le professionnel. En plus de cella, pour des raisons d’attractivité, je n’impose plus à mes salariés de travailler en coupure (avec deux tranches de travail séparées dans la même journée, NDLR), ce qui m’a imposé d’embaucher l’équivalent de 4 temps plein et demi. Ce sont des charges de personnel qu’on est bien obligés de répercuter. D’autant que, sur la partie restauration, he n’a pas la possibilité d’augmenter trop les prix car he est en concurrence avec les autres établissements de la microrégion.”
“On est dans les clous”
Un sujet sur lequel Pierre Negretti tient à délivrer un message clair. “En Corse, l’hôtellerie comme la restauration pratiquent des prix normaux, insist-t-il. On est dans les clous. He ne peut pas descendre plus bas, sous peine de n’être plus rentables et he ne peut pas monter plus haut, sous peine de n’être plus compétitifs.”
Reste à savoir si les chiffres du mois d’auût seront meilleurs que ceux de juillet. According to the representative of Umih, il est trop tôt pour le savoir : “La période du 7 au 15 août est très chargee mais, au-delà, on n’a pas de visibilité. Il semble qu’à partir du 21, le taux de réservation chute mais comme les gens réservent de plus en plus à la dernière minute, he ne peut pas encore se pronocer.”