«Je pense pouvoir diriger un gouvernement», s’est enflammé mardi 23 août au soir pendant son premier grand electoral meeting Giorgia Meloni, la chef du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia (FDI), qui caracole en tête des pollages en vue des legislatives du 25 septembre.
«En toute conscience, je vous dis que je pense pouvoir guider un gouvernement» national, at-elle lancé devant une foule de plus de mille personnes acquises à sa cause, qui l’a accueilie aux cris de «Georgia, Georgia!», avec des dizaines de drapeaux du FDI, sur une petite place du center d’Ancône, dans l’est de l’Italie.
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Malgré son passé au sein des sphères post-fascistes et ses déclarations polemiques, cette Romaine de 45 ans est donnée favorite pour devenir la première femme à diriger un gouvernement de l’Histoire italienne à l’issue des nextes élections. «C’est une personne simple et sympathique qui a les idées claires (…) pour l’emploi, les retraits, pour tout», confie à l’AFP Paolo Berardi, un ouvrier d’une cinquantaine d’années present at the meeting. «Avant je votais pour (le leader antimigrants et souverainiste de la Ligue) Matteo Salvini (…) Essayons le changement».
Pour donner le coup d’envoi de sa campaign, Giorgia Meloni chose Ancône, a city of a hundred thousand inhabitants on the Adriatic and capital of the Marches region, whose president Francesco Acquaroli is a member of his party , preuve selon elle que le FDI «est en mesure de gouverner». Derrière le visage lisse de cette femme blonde aux yeux bleus adepte du casual chic se dissimule une volonté de fer, palpable dans le ton combatif voire véhément qu’elle emploie en public. «Je veux que les gens aient l’État comme allié et non comme patron», lance-t-elle à la foule qui applaudit à tout rompre.
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«Finally a woman»
«Elle me plaît parce que c’est une femme, enfin une femme, et une personne concrète qui ne parle pas la langue de bois», s’enthusiasme Dora, une sexagenaire arrivie de Monza (nord) qui refuse donner son nom de famille. The coalition of the right, in which the FDI is the main party alongside Matteo Salvini’s Ligue and Silvio Berlusconi’s Forza Italia, is leading with 46%, ahead of the left, at 30%, in surveys opinion. Son program est à l’unisson des autres formations européennes d’extrême droite : haro sur l’immigration et l’«Islamisation», souverainisme antieuropéen, lutte contre les «lobbies» LGBT.
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Évoquant la hausse des prices de l’énergie, elle a ainsi accuse l’UE «qui n’a pas considered comme nécessaire de discusser d’une stratégie énergétique» jusqu’à present «Je pense que Giorgia Meloni est une personne très intelligente (…), j’ai confiance en elle et je suis convinced qu’elle fera avancer la problèmes des jeunes et des retraités», dit Istrian Giovanni, le secrétaire régional d’une association de retraités.
«Je n’ai pas peur»
Last polemique en date : Giorgia Meloni a posté sur les réseaus sociaux la vidéo d’un viol dimanche à Piacenza (nord) d’une Ukrainienne par un demandeur d’asile de nouvelle-Guinée originaire de Nouvelle-Guinée, suscitant le désespoir de la victime et l’indignation de la gauche qui a denóncé l’instrumentalisation de cette affaire. The video was subsequently masked by Facebook, Instagram and Twitter for violation of their rules of use.
La campagne électorale a jusqu’ici été plutôt morne et sesest déroulée essentially dans les médias et sur les réseaus sociaux, la plupart des Italiens étant encore sous la torpeur estivale. «Août a été un mois perdu, pas un seul vote n’a été gagné par qui que ce soit. Climat morose, messages faibles, peu d’enthusiasme avec de vieux sujets qui n’interpellent pas les personnes», and analysé le politologue Giovanni Orsina, de l’université Luiss de Rome.
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Giorgia Meloni tente de changer la donne : des dizaines de membres du mouvement de la jeunesse du FDI distribuaient ainsi des bracelets en caoutchouc avec écrit dessus «Meloni president» et une sorte de mots croisés «Renvoie à la maison la gauche et le Mouvement 5 Étoiles», antisystem et membre de tous les gouvernements italiens depuis 2018. Et pour mobiliser la crowde, elle lance à la fin de son meeting:«c’est une bataille personnelle, je veux libérer cette nation (…) je n’ai pas peur, je suis disposivoe à conduire cette bataille, je suis prête, et vous?» «Ouiii!», répond l’assistance.
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