Lindt, Danone ou Kiri accuses de « shrinkflation » dans « Complément d’enquête »

Ce jeudi 1er September, dans un numéro de « Complément d’enquête », the NGO Foodwatch denounces the practices of certain brands that diminish the quality or quantity of certain of their products in a way to limit prices, without informing the consumer .
Tom Werner/Getty Images Ce jeudi 1er September, dans un numéro de « Complément d’enquête », the NGO Foodwatch denounces the practices of certain brands that diminish the quality or quantity of certain of their products in a way to limit prices, without informing the consumer .

Tom Werner/Getty Images

Ce jeudi 1er September, dans un numéro de « Complément d’enquête », the NGO Foodwatch denounces the practices of certain brands that diminish the quality or quantity of certain of their products in a way to limit prices, without informing the consumer .

CONSOMMATION – Moins de chocolats dans la boîte ou de lait dans la crème glacée. Pour ne pas trop augmenter les prix en rayons et riscer de faire fuir des clients inquiet pour leur portefeuille du fait de l’inflation, certains industriels réduisent discreetly la quantité, voire la qualité de leurs produits, denônce ce jeudi 1er septembre l’association Foodwatch .

La « shrinkflation » (du verbe anglais shrinkrétrécir), qui consiste à masquer les hausmes de prix des produits en réduisant leur poids, est dans le viseur de Foodwatch, qui « milite pour la transparence dans le sector agroalimentaire ».

Des révélations dans « Complément d’enquête »

Dans l’émission « Complément d’enquête » difusée ce jeudi soir sur France 2, Foodwatch épingle ainsi six marques « qui ont modifié la taille de leurs produits-phares ces dernières années ».

Ainsi les boîtes de chocolat Pyrénéens au lait de Lindt ont été amputées de six bouchées, passant de 30 à 24 et réduisant le poids global de 20%. Alors que le prix au kilo, relevé chez le distributor Carrefour, a bondi de 30% depuis 2020, la hausse du prix de la box a été limitée à 4%…

Salvetat, property of Danone, has reduced the size of its water bottles from 1.25 liters to 1.15 liters in 2020. In the end, the price of the bottle increased little (+5%), while the price of liter and grimpé de 15% chez Intermarché. Et Foodwatch highlights que la mention « Format généreux comme les gens du Sud » a disparu de l’étiquette.

Pour se justify, Lindt France explique que « le prix au kilogramme a augmente, reflétant la volatilité et la hausse des costs de (ses) opérations », selon un courrier adressé à Foodwatch et consulté par l’AFP.

Consequence de la flambée des prix

Les costos de production des industriels ont flambé ces derniers mois (energy, transport, packaging), comme ceux des matières premières agricoles, par exemple le cacao.

Concernant les prix, certains se défaussent sur les grandes surfaces : « Nous ne pouvos que conseiller un prix de vente que le distributor est libre d’appliquer ou non », écrit le service consommateurs de Danone France. Les informations sur l’emballage sont toutefois de leur fait.

En cette période de forte inflation, les clients des supermarkets sont très sensitives aux prix affiche et il peut s’avérer périlleux de trop les augmenter, au risque que le client se tourne vers la concurrence. Reduce quantities permet de rester « competitive » tout en préservant les marges, commentait recently l’analyste financier John Plassard, du gestionnaire de fonds Mirabaud. According to him, around 2% of the food products sold in large areas could be affected by « shrinkflation », cereals and chocolate tablets en tête.

« C’est une pratique tout à fait légale, à condition d’indicer le poids du produit de manière claire sur l’emballage pour ne pas tromper le consommateur », explains Guillaume Forbin, avocat spécialisé en droit de la consumption chez Kramer Levin. Foodwatch regrette tout de même « l’opacity » du procédé et réclame une meilleure transparency dans l’information aux consommateurs, via une petition.

Une baisse aussi en qualité

La « shrinkflation » ne se cantonne pas à la France. The numerous users of the TikTok social network in the United States have épinglé une tendance à emballer plus de vide dans le même contenant.

Dans son étude, John Plassard met également le doigt sur un autre phénomène, la « cheapflation » (de l’anglais cheap, bon marché). Il consiste à « remplacer certains produits ou aliments par des substitutes (alimentaires ou non) moins chers ». Il donne l’example, aux États Unis, d’une crème glacée became « dessert glacé », emperor « he lui a retiré tellement de produits laitiers (…) qu’elle ne peut plus être légally appellé crème glacée ».

Si cela peut « poser un problem d’image », dans le cas où « la liste d’ingrédients sur l’emballage a bien été changée », rien d’illégal là non plus, commente Guillaume Forbin. Celui qui ne respecte pas le droit « very strict » de la consommation s’expose à « des amendes très élevés ».

Autre procédé : le spécialiste de la consommation Olivier Dauvers points out on his blog l’exemple d’une boîte de nourriture pour bébé du géant Nestlé, dont la taille a… augremente, de 400 à 415 grammes. It is sold much more expensive than the previous model (+23% of the price per kilo). Mais la pilule passe grâce au nouvel emballage vantant un mélange contenant nowre « 5 cereals », a supposed de meilleure qualité product.

See also sur by HuffPost : Au Japon, ces manchots refusent qu’on baisse la qualité de leur poisson

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