(BFM Bourse) – Les cours de la matière première connairent une importante chute depuis le mois de juin. Mais plusieurs factoreurs, tels qu’une reprise de la demande chinoise ou de possibles tempêtes aux Etats Unis, risquent de renverser la tendance.
La flambée de l’or noir a fait long feu. Alors que le conflit en Ukraine et la perspective d’un arrêt des exportations russes lui a permis de tutoyer les 140 dollars, le pétrole subit depuis début juin une importante correction de ses cours, d’environ 25%.
Les raisons de cette chute sont nombreuses. “Le marché a décidé de voir le verre à moitié plein” et de se concentré sur “tous les points qui justifyent une baisse”, summarizes Benjamin Louvet, gérant mateires premières chez OFI AM, interviewé mercredi sur BFM Business.
Globally, les investisseurs s’inquiètent d’une potentiale degradation de la conjoncture qui perserait sur la demande mondiale. La Chine, en particulier, préoccupe les marchés. Cette semaine la deuxième économie mondiale a publié des indicators d’activité – les ventes de détail et la production industrielle – en berne. La stratégie zéro-Covid du pays, qui l’amène à prendre des mesures drastiques pour enrayer les cases de contaminations, pénalise l’activité du pays.
L’accord iranien comme épée de Damoclès
La vigueur du dollar pèse également sur les cours. Les prix du baril étant libellés dans la devise américaine, un dollar plus fort rend plus onéreux les achats d’importateurs dont les opérations s’effectuent dans une autre monnaie.
More recently, les contrats pétroliers ont pâti de la perspective d’un accord sur le nucléaire iranien, qui pourrait lever les restrictions à l’export de l’Iran, un important membre de l’OPEC (organisation des pays exportateurs de pétrole). According to Bloomberg, le pays du Moyen-Orient currently produces around 2.5 million barrels per day. The country could, in case of agreement, return in six months to a level close to its full production capacity, of 3.7 million barrels per day, explained to the American press agency, Iman Nasseri, director of the société de conseil FGE.
Citée par l’AFP, Goldman Sachs, juge nevertheless qu’un accord à court terme reste “peu probable”. According to the American bank, Iran “seems ready to discuss nuclear power to make negotiations last longer and avoid new sanctions”, and “the United States has an interest in pulling the dossier”.
La baisse du marché a évidence des effets des vertueux pour les ménages, qui voient les prix à la pompe chutter. In France, the average gas price was established at 1.79 euros during the week ending on August 12, an unprecedented level since the beginning of the year.
Une “fausse impression de confort”
However, several factors could alter the price to stabilize it. FGE Energy judges that the market has recently been “survendu”, and that the risks surrounding the course are “orientés à la hausse”.
“On pourrait très vite repasser dans une situation de tension. Il faut se méfier de cette fausse impression de confort que l’on a aujourd’hui sur le marché du pétrole”, previent de son côté Benjamin Louvet.
UBS évoque plusieurs catalyseurs. La banque suisse juge que la demande chinoise est parée pour se redresser, favoredisée par des politiques de relance, telles qu’une augmentation des éspénieres budgétaires, des baisses d’impôts ou encore des investissements dans les infrastructures. L’établissement helvète estime également que les prix eléfêt du gaz et du charbon potrouint favoriter l’utilisation du pétrole comme combustible pour produire de l’électricité, ce qui tirerait la demande.
La banque suisse prévient aussi que la production de l’OPEP+, qui regroupe l’OPEC et dix autres countries don’t le Mexique, devrait être minée par une baisse du côté de la Russie. L’Union européenne a décidé d’interdire la quasi-totalité de ses importations de pétrole russe d’ici à la fin de l’année, ce qui representante une coupe de près de 3 million de barils per jour, selon l’établissement. “Cela pourrait déclencher un recul de la production de pétrole russe et tendre davantage le marché pétrolier”, juge UBS.
“Déplétion naturelle”
Benjamin Louvet points out also that the season of hurricanes sur le bassin atlantic risque de perturber le marché. Golfe du Mexique, contraignant la production américaine à fermer”, détaille-t-il. “Si on avait un gros ouragan qui devait se diriger vers les plateformes pétrolières cela pourrait à nouveau inquiéter le marché”, met en garde le spécialiste.
Au-delà du court et du moyen terme, les tendances structuralelles poussent les prices vers le haut. “Le pétrole est un marché un peu particulier: si vous ne faites rien tous les ans la production d’un puits de pétrole diminue d’à peu près 4% à 5%, c’est ce qu’on appelle la déplétion naturelle” , explained Benjamin Louvet. Or “compte tenu des constraints environnementales, de la necessity de faire la transition énergétique pour prendre en compte le changement climatique, les investissements dans le sector pétrolier ont été insuffisantes ces cinq-six dernières années pour compenser cette baisse de la production”, pursue- ill.
“La consommation ne cesse d’augmenter – he should reach a new record this year – et de l’autre côté la production sera de plus en plus constrainte”, summarizes Benjamin Louvet.
L’expert voit le marché se stabiliser à des niveaux proches des 100 dollars le baril. UBS, de son côté, est plus “bullish” selon l’expression idoine dans le jargon boursier. La banque suisse table sur un baril de Brent à 125 dollars d’ici à la fin de l’année.
Par Julien Marion
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