Menés par un diabolique Pascal Martinot-Lagarde, deuxième du 110 m haies après une nouvelle année marquée par les injuries, les Bleus ont prêt, mercredi 17 août, trois médailles aux championnats d’Europe de Munich, avec les deux troisièmes de Just Kwaou -Mathey (110m hurdles) and Jean-Marc Pontvianne (triple jump).
Dans un stade olympique un rien plus calme, mais surtout plus moite, que la evell, les finalists du 110 m haies ont été prêntentes au son de Sympathy for the Devildes Rolling Stones, à croire que le DJ connaît bien Pascal Martinot-Lagarde.
Car le hurdler de 30 ans, sûr de sa force, experiement, est un véritable diable prêt à sortir de sa boîte au bon moment, toujours en finale, malgré les injuries et les bobos qui jalonnant sa carrière et ont encore pourri sa saison, entre une lésion au mollet droit, des problèmes aux ischio-jambiers, deux angines et un dos bloqué, entre autres.
Pour la douzième fois en dixhuit grandes compétitions dans sa carrière (seize finals), Martinot-Lagarde a réussi à monter sur le podium, en sortant evidently le meilleur chrono de sa saison (13 s 14), lui qui était tenant du titre , en plus d’avoir déjà gagné cinq médailles mondiales (quatre en salle).
Derrière l’Espagnol d’un “clignement d’œil”
Comme d’habitude, cette machine à médailles a tenté sur la ligne son redoutable « cassé » et a failli devancer l’Espagnol Asier Martinez, qui avait pris le dessus mais n’a conservado de son avance qu’un millième de seconde après examen de la photo finish.
« C’est horrible, mais magnifique. On est dans le même scenario, mais inversé, qu’il ya quatre ans, j’avais devancé le Russe [Sergueï] Shubenkov de quelques millièmes. On parle d’un duel où ça se jette sur la ligne comme ça peut. Mais aucun regret. A ce niveau de temps, un millième, ce n’est même pas un clignement d’œil »and raconté « PML ». « Dans tous les cas, regardez mon parcours : j’ai eu des galères toute la saison et, là, je finis sur une excellente note. He is n’ai rien à regretter. Martinez a fait une course incroyable, il bat son record le jour de la finale. »
Tout en contraste par rapport à Martinot-Lagarde, statue de commandeur immobile derrière ses lunettes de soleil mi-Robocop, mi-Terminator, Just Kwaou-Mathey a agrémenté sa presentation devant le public de plusieurs pas de danse et d’un immense sourire.
Deux attitudes pour deux générations, alors que Kwaou-Mathey, camarade d’entrainment à Poitiers de la pépite du sprint Jeff Erius, a réussi l’exploit de monter sur le podium pour sa première finale internationale, à 22 ans, après deux ans d ‘une progression express.
En 13 s 33, cet atlète filiforme a su résister au retour du Suisse Jason Joseph, alors que Sasha Zhoya, pour sa première finale, a chuté en fin de course pour un chrono anecdotique. Footballeur dans sa jeunesse à Evreux, Kwaou-Mathey a brillé à Munich, dans la ville de son grand ami Dayot Upamecano, star du ballon rond chez les Bleus et au Bayern.
Jean-Marc Pontvianne dans les pas de Teddy Tamgho
Après deux journées poussives – marquees par l’abandon précoce, lundi, du decathlonien Kevin Mayer –, les Bleus ont connu leur première belle soirée au lendemain de la médaille de bronze arrachée au bout de la nuit – et des recourses – par le sauteur en Longueurs Jules Pommery.
En plus des hurdlers, Jean-Marc Pontvianne s’est lui aussi distingué pour une grande première avec le bronze du triple saut, en ne validant qu’un seul saut (16.94 m). Pontvianne, 28 years, s’est inscrit dans la tradition du “triples” français, devenant le cinquième tricolore médaillé aux championships d’Europe après Serge Hélan en 1994 (deuxième), Teddy Tamgho en 2010 (troisième), Benjamin Compaoré et Yoann Rapinier (premier et troisième) en 2014.
Le Nîmois, en plus de Sébastien Bouschet, son coach de toujours, est également entrainment par l’ex-champion du monde Teddy Tamgho depuis huit mois. Il lui a rendu hommage, mercredi : « Son apport, on le voit tout de suite. Je passe de septième en 2018 à médaillé en 2022 avec seulement huit mois de travail avec lui. Je suis allé le voir en lui disant : “Je ne sais pas faire la médaille.” Lui a su la faire en tant qu’athlete et coach, c’était l’homme de la situation. Teddy pense médaille matin, midi et soir. Il ne laisse rien passer. »