De nombreuses transactions de véhicules avec la franchise narbonnaise “Je vends votre auto.com” ne se se sérient pas déroulées comme prévue. Une quinzaine de clients se disent victimes d’une arnaque. Le dirigeant national du groupe les soutient.
“Une enseigne nationale, qui a pignon sur rue à Narbonne… Nous avions confiance”. En s’adressant à l’agence locale du réseau Je vends votre auto.com, implantée depuis septembre 2020 zone de Croix sud, ces particuliers espéraient vendre ou aquirer un véhicule en toute sécurité. C’était sans compter sur les deux gérants de cette franchise indépendante, visibly peu scrupuleux. Au final : une quinzaine d’entre eux – au moins – y ont perdu voiture et argent.
“On fait confiance, he poses la voiture puis plus rien…”
Comme Jean-Pierre Kot-Pages de Sallèles. Cet entrepreneur dans les produits phytosanitaires a confié la vente de sa voiture, un grand C4 Picasso, à la société narbonnaise pour la somme de € 12,000 (minus les 1,500 € de commission). “Six jours après la vente, ils mont dit que le véhicule avait un problème de joint de culasse et que l’acheteur aurait voulu casser la vente… I appris par la suite que la carte grise était toujours à mon nom. .. Je n’ai jamais reçu l’argent, témoigne-t-il. On fait confiance, on pose la voiture puis plus rien… Et aujourd’hui, on travaille pour payer le crédit”.
Une situation financier compliquée dans laquelle se retrouve également le Narbonnais Joffrey Campo. Ce pompier volontaire de 32 ans a déposé sa BMW série 1 à l’agence au mois de février. Sale price: €21,500. “Elle a été vendue deux mois plus tard, la société devait me faire un virement…, explain-t-il Puis les gérants m’ont dit que le plafond était trop élevé et m’ont proposé un échéancier – two installments of €10,000 – puis un deuxième et un troisième. Ils n’ont jamais été honorés”.
Joffrey prend donc attache avec un avocat, qui met en demeure la société de régler son dû. Sans nouvelle, il dépose plainte fin juin à la gendarmerie de Lézignan-Corbières. “Aujourd’hui, je suis obligé de travailler à côté pour payer l’emprunt qui court et aurait dû être remboursé par la vente et le crédit pour une autre voiture, soit au total € 600 par mois instead of 300. C’est very complicated”.
“Des chèques revenus sans provision”
Myriam B., quant à elle, ne recupera que €10,000 sur la vente de son Ford Transit Custom vendu €41,000. “Après de nombreux appels et SMS restes sans réponse, je suis allée sur place, relate la Peyriacoise. J’ai fini par avoir deux chèques qui malheurement pour moi sont revenus sans provision”.
Même chose pour Joseph Selvaggio de Narbonne : “J’ai amené ma voiture, une Infinity M30 GT, dans cette entreprise au mois de mai, elle a été vendue en juin. Quand je suis rentré de vacances trois semaines plus tard, je n’avais toujours pas l’argent. Je suis allé les voir et ils m’ont fait un chèque de 13,500 €. Mi-juillet, la banque m’appelle : le chèque était en bois”.

Les enseignes ont été déposées fin juillet à la demande du franchiseur.
Les vendeurs ne sont pas les seuls concerned, le préjudice touche aussi de nombreux acquéreurs.
“Mon fils de 18 ans a voulu acheter son premier véhicule, raconte Sabrina P. Nous avons trouvé par le biases de «Je vends votre auto.com» à Narbonne une 208 GTI à 11,990 €. Lors de l’essai, un voyant moteur s’est litum, mais le gérant de l’enseigne m’a affirmed que c’était normal, que les roulements devaient être changés et que c’était prévue”. L’affaire se conclut donc et la voiture est livree le 9 juillet au matin. “Le soir même, à 21h30, mon fils m’appelle pour me dire qu’elle est tombée en panne : la bielle a traversé le moteur, fuite d’huile sur toute la route, moteur HS”.
Two days later, Sabrina informed the manager and demanded the cancellation of the sale. “Il me dit qu’il n’y a pas de souci, que ma requête est normale et me confirme qu’il s’en occupe…, pursuit-elle. Le lendemain, il me rappelle : selon lui, ce serait la faute de mon fils si le moteur avait cassé!”. Result : un credit sur le dos et une voiture unutilisable.
“J’ai déposé plainte et demandé l’annulation des virements”
David Darmancier, lui, vit et travaille à Lyon. Avec sa femme, ils sont également proprietaires d’une résidence secondaire à Gruissan. Dans quelques jours, cet ingénieur informatique de 43 ans change d’employeur. Le 15 juillet, David, qui disposait jusqu’alors d’un véhicule professionnel, voit une annonce sur le Bon Coin pour une Mégane à 12,000 €. “Nous envoyons un message au vendeur Je vends votre auto.com de Narbonne et prenons rendezvous trois jours plus tard pour essayer le véhicule. Il nous convient et nous procédons à la commande de celui-ci”, explain-t-il La date de livraison est fixée au 29 juillet et les virements sont effectues.
Le jour J, à 6 h 30, la nouvelle tombe by mail : “Nous ne pourrons pas assumer la livraison de votre véhicule en raison de l’arrêt de l’enseigne. Je reviendrai vers vous très rapidement pour le remboursement du véhicule en question”. Dès 9 h, David se rend sur place et découvre que l’enseigne a disparu. “J’ai déposé plainte à la gendarmerie de Narbonne le jour même et demandé l’annulation des virements”. Trop tard, l’argent a déjà été debité… “Avec les témoignages reçus des autres plaintiffs, nous sommes très inquiet de pouvoir recouver nos fonds un jour, confie-t-il. J’entame mon nouveau travail bientôt et je n’ai pas de voiture ni l’argent pour m’en acheter une autre”.
Mauvaise management? Cavalry? Abuse of confidence? Scam? Une enquête devra faire toute la lumière sur cette affaire. Pour l’heure, the prosecutor of the Republic refuses to communicate on the dossier.
Le créateur et dirigeant du groupe rompt le contrat de franchise et porte plainte
Au siège de la société “Je vends votre auto.com”, réseau d’agences de transaction d’automobiles d’occasion entre particuliers, created in 2010 et based dans les Pyrénées-Orientales, Frédéric Chaves, le créateur et dirigeant, l’ assure : “Nous avons 30 agences en France et nous n’avons jamais eu de problème avec nos franchises. On passe toujours par un compte séquestre. Les gérants narbonnais avaient obligation de le faire… ils ne l’ont pas fait”.
Suite aux nombreux appels et témoignages received à la maison mère, le responsible du groupe n’a pas tardé à enclencher les démarches. “J’ai rompu le contrat de franchise le 23 juillet et fait déposer les enseignes. L’objectif est de me protecter et de protecter les clients. J’ai également informé le prosecutor de Narbonne et déposé plainte au pénal et au civil. Ce n’est pas l’image qu’on véhicule. Je ne laisserai pas tomber les clients. Ce que je veux c’est qu’ils récupèrent tous leur argent”.