La Bourse de Paris est restée ancrée dans le rouge tout au long de cette session de vendredi, échouant, par la même occasion, à aligner une septième semaine de progression d’affilée. Il lui fallait absolument terminer en hausse, voire stable. Le Cac 40 a perdu 0.94%, à 6,495.83 points, dans un volume d’échanges de 2.8 milliards d’euros. Sur la semaine, l’indice cède 0.89%, mais il gagne toujours près de 10% depuis la fin juin. And New York also, l’heure est au repli. Leh Dow Jones abandonne 0.88%, le S&P 500 lâche 1.34% et le Nasdaq Composite 2.09%.
Les opérateurs sont rongés par une inflation qui ne veut pas se tarir en Europe, où la hausse des prices à la production a, par exemple, largely dépassé les attentes en juillet en Allemagne. Ils se sont envolés de 37.2% sur un an, bien au-delà des 32% attendus par le consensus, et de de 5.3% sur un mois. C’est la plus forte increase observée par l’Office fédéral de la statistique depuis le début des études en 1949. Sur le marché gros dans le pays, le prix de l’électricité est à un nouveau pic de plus de 550 euros le mégawattheure à échéance 1 an.
Pas de pic d’inflation avant 2023 ?
Les perspectives d’inflation dans la zone euro ne se sont pas améliorationesdepuis la hausse des taux en juillet, declarait, hier matin, Isabel Schnabel, membre du directoroire de la Banque centrale européenne. De quoi alimentier le suspense quant à un relèvement de 25 ou de 50 points de base du refi lors de la next meeting de septembre, un nouveau tour de vis, après celui de 0.5 point en juillet, semblant acquis. « Je n’exclurais pas qu’à court terme l’inflation continue d’augmenter. Ces pressionis inflationistes sont susceptible d’être présentes pendant un certain temps, elles ne disparaîtront pas rapidement », and admis Isabel Schnabel. BlueBay Asset Management s’attend à ce que l’inflation pousse jusqu’à 15% au Royaume-Uni, avec un pic qui, globalement en Europe, ne sera pas atteint avant le début d’année prochaine.
Une attitude plus agressive de la BCE qui tomberrait mal, alors que pointent les risques grandissants de voir la zone euro entrer en recession. « Les pénuries de materials et de main-d’œuvre pessent sur le sector construction et, même si ces vents contraires potrouint s’attenuer pending le reste de l’année, le reserrement de la politique monétaire devrait accentuer la baisse de l’activité, estime le cabinet Capital Economics. Les dernières enquêtes confirment que le sector devrait réduire le PIB de la zone euro d’environ d’environ 0.25% au troisième trimester, et le pire pourrait être encore à venir. »
L’immobilier américain en quasi-recession
« German economic activity remained unchanged in the second quarter while the major part of the countries of the euro zone developed assez rapidement with the coup de pouce of the post-pandemic reopening. Nous pensons que le PIB allemand se contractera inevitablement au cours des trois prochaine trimestres alors que les vents contraires de la hausse des prix de l’énergie et des taux d’intérêt s intensifient », écrivait le même bureau de recherche un peu plus tôt dans la semaine. Germany accounts for more than 30% of the GDP of the euro zone.
Même constat aux Etats Unis d’ailleurs, où l’immobilier est déjà dans une situation de quasi-recession. Les ventes de logements anciens, publiées hier après-midi, ont encore reculé de 6% de juin à juillet, soit une chute de 20% en un un an. Les reventes de biens immobiliers sont au plus bas depuis mai 2020.
Des perspectives d’inflation qui ont notably pesé sur les foncières à Paris. Covivio, Icade, Klépierre, Unibail-Rodamco-Westfield etc Gecina ont toutes baissé ce vendredi.
Les banques et les grands industriels ont également figuré parmi les plus forts recols de la séance. ArcelorMittal and I lose 4.9%, Renault etc Stellantis autour de 3%, Airbus 2.2%, BNP Paribas etc Societe Generale près de 3%, devant les difficulties grandissantes à accorder des crédits et les risques de falsification des entreprises en période de recession. En revanche, TotalEnergies and une nouvelle fois outperformé la tendance (-0.2%), porté par la themetique des prix de l’énergie.
Jerome Powell plus incisif à Jackson Hole?
Le prochain grand rendez-vous reste sans conteste la tenue du symposium de Jackson Hole, raout annuel américain des argentiers les plus influents de la planète. Ce sera le 26 août, la date a été confirmée par la Réserve fédérale américaine.
Là aussi, suspense, certains estimant que ce pourrait être l’occasion, pour le president de la banque centrale, Jerome Powell, de hausser le ton, même si les publications des chiffres de l’inflation et de l’emploi du mois d’ août constitueront assurement les éléments les plus décisifs de la decision du comité de politique monétaire de l’institution lors de sa session de septembre.