L’euro au plus bass. La monnaie européenne est passée lundi 22 août sous le seuil de la parité avec le dollar. The euro lost 0.84%, passant à 0.9951 dollar, un niveau plus vu depuis l’année de sa mise en circulation en 2002. La monnaie européenne était déjà descendue une première fois sous la parité mid-juillet. En réalité, ce n’est pas tant l’euro qui baisse que le dollar qui monte. War in Ukraine, dependence on Russian hydrocarbons, threat of recession in Europe and tours de vis de la Réserve fédérale américaine (Fed)… Franceinfo vous explique pourquoi le dollar est passé devant l’euro, au plus bas depuis 2002.
Parce que la crise énergétique worries investors
Les prix de l’énergie sont au plus haut en Europe. Le Vieux Continent, très dépendent du gaz russe, est touché par une crise énergétique qui a de nombreuses consequences sur l’économie. Le cours du gaz européen avait bondi de plus de 20% en une semaine, lundi, pour s’élever à 295 euros per megawattheure (MWh), close to the records recorded in the first days of the war in Ukraine, note La Tribune.
L’Europe is fragilisée par sa proximité geographique avec la war en Ukraine et par sa dependence au pétrole et au gas russe. En cette période d’incertitude, le dollar retrouve ainsi depuis plusieurs mois son statut de valeur refuge, ce qui explique son reinforcement face à l’euro.
Dans ce contexte déjà tendu, la Russie a annoucement, une nouvelle fois, devoir fermer le gasoduc Nord Stream 1, qui forritt l’essentiel du gaz russe à l’Europe, entre le 31 août et le 2 septembre. De quoi accentuater les fears de pénurie et faire décoller les cours du gaz naturel en Europe. “The evolution of the price of energy and the question of supply are toutes deux très preoccupantes, et c’est ce qui est derrière ce mouvement” à la baisse de l’euro, analysis Erik Nelson, de Wells Fargo, auprès de l’AFP.
La monnaie européenne n’est pas la seule concernedte. Le Royaume-Uni est également pris dans cette crisis et la livre sterling ne faisait guère mieux que l’euro lundi face au billet vert. Elle flirtait avec son niveau de mars 2020, aux premiers jours de la pandamiie, à 1.1760 dollar pour une livre. Très dépendante des approvisionements russes, la Hongrie a vu le forint tomber au plus bas niveau de son histoire par rapport au dollar, à 411 forints pour un dollar. Et les incertitudes ne risquent pas de se dissiper de si tôt. “L’épée de Damoclès suspended au-dessus de l’Europe est partie pour rester là”prévient Kit Juckes, analyst chez Société générale à l’AFP.
Parce qu’un risque de recession plane sur l’Europe
La crise énergétique que connaître l’Europe alimente aussi les craintes d’une recession. “Cela augmente le risque d’un ralentissement économique significatif d’ici la fin de l’année” en zone euro, estime Shaun Osborne, de Scotiabank, auprès de l’AFP.
One of the consequences of the increase in energy prices is inflation in Europe. Elle avait commencement a grimpé avec la reprise de l’économie post-Covid-19, et s’est accentuateée avec le début de l’vasion russe en Ukraine. It reached 8.9% in July 2022 in the euro zone. En Allemagne, elle pourrait “dépasser 10% dans les mois à venir”prevent Forest of Echoes. La hausse des prices de l’énergie qu’a provocée le conflit pénalise particulier la puissante industrie allemande. La croissance en Allemagne est restée nulle au deuxième trimester, plombée par l’accelération de l’inflation dans le sillage de la war en Ukraine, qui pèse sur le pouvoir d’achat et l’activité industrielle, selon l’Institut statistique allemand Destatis .
La première économie européenne est à la peine dans “a difficult global economic context, with the Covid-19 pandemic, perturbed supply chains, the price increase and the war in Ukraine”and explained Destatis dans un communiqué. “La plupart des chiffres indicient nouvelles que nous sommes au bord d’une recession”and commenté Jens-Oliver Niklasch, analyste de la banque LBBW.
A mesure que l’hiver approche, le risque d’une recession plane sur l’Allemagne et, par ricochet, sur l’Europe. Si ses prévisions de croissance restent positive, le FMI les a tout de même revues à la baisse pour la zone euro. Son rapport sur les perspectives de l’économie mondiale prévodit une croissance du PIB de 2.6% en 2022 et 2% en 2023 pour la zone euro, en deçà de ses précédentes prévisions.
Cette incertitude encourages, là encore, les investisseurs à se tourner vers le dollar. Pour ne rien arranger, la dominance du cours du billet vert sur l’euro forme un cercle viciouse. Le cost des importations augmente pour les Européens dotéte d’une monnaie moins forte, notably celui du pétrole, fixe en dollars. In six months, la hausse des prix du brut a atteint 66% en dollar, mais 78% en euro, remarque Le Figaro. Ce qui accentuatee encore l’inflation pour les ménages et les entreprises.
Une tendance partie pour durer. “Après avoir touché brièvement la parité avec le dollar en juillet, l’euro devrait cette fois s’installer durablement en dessous et osciller jusqu’à la fin de l’année entre 0.95 et 1, estime Lee Hardman, spécialiste des changes à la banque MUFG, auprès du Figaro. La feare d’une recession en Europe va s’amplifier à l’approche de l’hiver en raison de la crise énergétique et ne semble pas près de se dissiper.”
Parce que de la Fed remonte ses taux d’intérêt plus vite que la BCE
The value of the dollar is supported by the monetary policy of the central American bank, the Fed. Pour contenir l’inflation aux Etats-Unis, celle-ci remonte ses taux d’intérêt. But the Banque centrale européenne (BCE) ne peut pas suivre.
Les fears of recession in Europe potrouint empêcher la BCE de relever ses taux d’intérêts de manière aussi agressive. De plus, the consequences would be diverse pour les Etats membres. Une hausse des taux d’intérêt fragiliserait les pays déjà en difficultye, faisant craindre une nouvelle crisis des dettes souveraines.
Ce contexte place la BCE dans une situation “tremor difficile”, constate Erik Nelson, de Wells Fargo aupres de l’AFP. Une hausse de son taux directeur lors de sa next meeting du 8 septembre, attendue à un demi-point de percentage, “soutiendrait un peu” the euro “but with the risk of aggravating the economic situation” de la zone. Même en osant un nouveau relèvement d’un demi-point, après une hausse similaire en juillet, la BCE ne referait pas son retard sur la Fed, que les opératoires voient nowremonter une troisième fois d’affilée ses taux de 0.75 point en septembre
La différence de rythme is reflected in les taux obligataires. L’écart entre le rendement des emprunts d’Etat américains à trois mois et ceux de l’Allemagne, pour la même échéance, était lundi au plus haut depuis près de trois ans. Outre la pursuitse du resserrement, le president de la Fed, Jerome Powell, pourrait insister sur “la probabilita que l’inflation reste élevé pour un moment, (…) et que les taux demeurent hauts pour quelque temps aussi”, estimates Shaun Osborne de Scotiabank aupres de l’AFP. Après avoir tablé sur une possible baisse de taux de la Fed durant les premiers mois de 2023, le marché ne l’envisage plus qu’à la fin de l’année prochaine, ce qui contribute à sutenir le dollar.