Preview Lies of P est-il le digne héritier de Bloodborne ? On ya joué!
Jeu surprise de l’été 2022, Lies of P benefite depuis peu d’une mise en lumière inattendue. Cet action-RPG développement en Corée du Sud ne cache pas ces inspirations : plus qu’un “Souls Like”, nous avons definitivement affaire à un “Bloodborne Like”. Nous avons pu l’essayer à l’occasion de la Gamescom.
Si beaucoup de fans attendent désepérément (en vain?) un Bloodborne 2 ou même remake, un très bon palliatif pourrait bien venir d’un pays voisin de la patrie de From Software. Développé par le studio sud-coren Neowiz, Lies of P ne cache pas ses inspirations : dès que l’on prend la manette en mains, on est à la maison et l’impression de jouer à un “clone” de Bloodborne ne nous lâche passport. Mais attention, ce n’est pas une mauvaise chose : si vous avez un tant soit peu l’habitude des productions d’Hidetaka Miyazaki, vous serez immediately à l’aise, avec toutefois quelques petites innovations intéressantes.
Le Pinnochio de vos pires cauchemars
Lies of P nous fait ainsi incarner un Pinocchio quelque peu “badass” dont he choisit le style de combat dès le launch d’une partie. He peut opter pour un style “équilibré”, avec une arme blanche de vitesse moyenne dans la main droite et un fouet à usages multiples dans la main gauche. C’est ce que nous avons choisi pour cette démo, mais il est tout à fait possible d’opter pour un gameplay plus rapide avec une arme d’estoc et davantage baso sur l’esquive.

Côté prise en main, inutile de vous faire un dessin : coup rapide et plus faible à avec RB, attaque plus puissante avec RT. La parade se fait avec LB tandis que LT permet d’utiliser son fouet. L’utilisation de ce dernier consomme cependant des “charges”, que vous pouvez recuperar en vous reposant près d’un magique pilonne (called “Stargazer”), equivalent des feux de camp dans un Souls. Sans surprise, ce dernier permet également de dépenser des points d’expérience pour improver ses stats, remplir ses fioles de soin, mais fait aussi réapparaître tous les ennemis du coin.
Un fouet “magique” qui dynamise les combats
L’usage du fouet permet toutefois un peu plus dynamique et virevoltant que dans Bloodborne, et c’est très certainly l’une des bonnes idées du jeu : via un appui rapide sur LT, il permet d’attraper un adversaire à distance et le ramener vers nous pour mieux le pourfendre d’un coup d’épée. Avec un appui long, c’est cette fois Pinocchio qui fonce vers l’ennemi pour lui asséner un coup, se projeter en l’air et retomber avec fracas. The result is a very satisfying sentiment of power and dynamism, which is nothing to envy to the best productions “From”.

Autre ajout intéressant par rapport à Bloodborne : en plus de la classique barre de vie et d’endurance, he trouve une barre de “spécial”, qui monte à force de taper. Une fois remplie, elle permet de déclencher à des moments specifiques d’un combat (lorsque qu’une aura jaune apparait autour d’un ennemi) une nouvelle attaque dévastatrice, bien souvent fatale. Là encore, cela apporte un dynamisme certain et une variété bienvenue, particulierre réjoyssants.

D’une manière générale, P. bouge vite et bien, et répond parfaitement aux solicitations du joueur. Mais ne croyez pas pour autant que le jeu est plus facile que son modèle, car les adversaires sont tout aussi redoutable. En bon élève, Neowiz sait créer des patterns intéressants et qui demandent une sacrée réactivité, que ce soit pour l’esquive ou la parade. Celle-ci exige d’ailleurs un excellent timing pour être considération comme “parfaite”, allowing d’encaisser sans aucun dégât, avec en plus la possibilité d’une puissante contre-attaque.
Plus Steampunk que Lovecraft

Bref, en matière de gameplay, Lies of P semble être un Bloodborne encore un peu plus nerveux et technique, qui va exiger une concentration maximume. Côté direction artistique, he nage dans le gothique avec toutefois un côté bien moins “Lovecraftien” que dans Bloodborne. Ici, he peut qualify l’ambiance de “dark Steampunk”, avec des cheminées d’usine au loin et des buildings clearly issued from the XIX siècle. Un cadre qui nous a convinced, même si l’on a l’impression d’être un univers un peu trop “propre”. La démo essayée était cependant très courte (20 minutes environ) et l’on a le sentiment de n’avoir qu’effleuré la surface de cet univers. Même sensation concerning the level-design : labyrinthique, mais pas trop, avec ses raccours à base d’échelle ou de porte à débloquer, il nous parait pour le moment un peu sage. Pas de quoi refroidir l’enthusiasme, loin de là, et c’est surtout l’envie d’en voir beaucoup plus qui domine.
Nose impressions
Oui, Lies of P crie son amour des jeux de From Software – et plus particulier Bloodborne – à chaque coin de rue. Mais peut-on s’en plaindre quand les sensations sont là et que l’univers semble intéressant et travaillé? Et sous ses abords de clone, il pourrait bien proposer un système de combats complet et complexe, ainsi qu’une bonne rejouabilité grâce à differents styles très differents. Les quelques innovations entraperçues lors de ce court essai nous ont parut à la fois coherentes et efficaces, rendant le gameplay particulier nerveux et jouissif. Alors, faites donc le deuil de Bloodborne 2 et consolez-vous avec cet exercice de style qui pourrait bien créer la surprise. Pour rappel, Lies of P doit sortir en 2023 sur PC, PS5 et Xbox Series X/S.
L’avis de la redaction
The promisor