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ESSAI // Précurseur de la voiture électrique avec la Leaf, Nissan revient avec l’Ariya, un crossover électrique. Décliné en trois combinaisons de batteries et de motorisations, ce véhicule propose un habitacle où l’espace est roi. Bien que notre prise en main fût brève, nous vous livrons nos premières impressions…
Onze. C’est le nombre d’années qui sépare la Nissan Leaf, première electric car de la marque, du nouveau crossover Ariya. Une longue attente peut-être due à la stratégie commune avec Renault, alliance oblige.
The Nissan Ariya concept car was unveiled in 2019 © Erick Fontaine / Les Numériques
Little retour en arrière, in 2017, year of presentation of the IMx, the concept car on which the Nissan Ariya rests. Il faudra patient jusqu’en 2019 pour que Nissan unveils the Ariya Concept, a crossover electric fini à 95%. The remaining 5% will be devoted to chassis development.
Oui, cette photo a bien été prise en Suède, au Yasuragi Hotel situé à Nacka. © Nissan
Finally, l’Ariya a été officialisé en juillet 2020. Initially, ce SUV aurait dû être commercialisé à partir de la-2021. Entretemps, la pandemic de la Covid-19 est passée par là et, surtout, la pénurie de semi-conducteurs a eu pour consequence de retarder de severalis mois son arrivée sur le marché.
Il était donc temps de faire connaissance avec l’Ariya, et c’est sur les routes suédoises que nous avons été conviés à une courte prise en main. En attendant l’entrée de l’Airya dans notre comparatif automobile, nous vous livrons déjà cette prise en main.
© Erick Fontaine / Les Numériques
Platforme commune de l’Alliance CMF-EV
Quel que soit l’angle de vue, l’Ariya affiche un look très futuriste, marque par une ligne de toit fuyante et une carrosserie qui fait la part belle aux courbes. Sa face avant affiche une enorme calandre en V fermée et ornée du nouveau lumineux logo enfraud par de longs feux clignotants. Les phares avant à leds sont très fins, à l’image du bandeau lumineux qui orne la façade arrière sur toute sa largeur. Ce bandeau est surmonté d’un béquet qui donne l’impression d’avoir à faire à une Lexus ou une Audi Q8.
La malle de coffre presents a très épuré design, peut-être un peu trop à notre goût.
The Nissan Ariya rests on the same common platform of the Alliance CMF-EV. In total, three combinations of batteries and motors will be offered in Europe.
© Erick Fontaine / Les Numériques
The Japanese crossover will also be available in two roues motrices (traction) with two battery capacities: 63 kWh (gross capacity of 66 kWh) and 87 kWh (gross capacity of 91 kWh). They will be powered by an electric motor of 160 kW (218 hp; torque of 300 Nm) or 178 kW (242 hp; torque of 300 Nm) depending on the version. The maximum speed is capped at 160 km/h. Le 0 à 100 km/h est abattu respective en 7.5 s et 7.6 s. L’autonomie varie de 403 à 533 km (cycles WLTP).
Pour les conductors à la recherche de dynamisme, une version à quatre roues motrices baptisée e-4ORCE is also proposed with two electric motors of une puissance totale 225 kW (306 hp; torque de 600 Nm) et alimentée par la battery de 87 kWh . La vitesse maxima est de 200 km/h pour un 0 à 100 km/h atteint en 5.7 seconds. The autonomy is announced for 500 km (cycle WLTP).
The Nissan Ariya is available with 2 battery capacities (63 and 87 kWh) and the weight varies from 438 to 566 kg. © Erick Fontaine / Les Numériques
Côté recharge, le SUV embarque de série un chargeur dont la puissance AC est limitée à 7.4 kW. Note that Nissan offers a 22 kW charger as an option — only on the 87 kWh version — for a bill of €1,000.
Finally, the Nissan Ariya is compatible with rapid charging (up to 130 kW in DC) via the Combo CCS socket. The manufacturer announces a charge time of 30 min to recover up to 350 km on the 87 kWh version.
La philosophie japonaise du MA
Le MA est un paradoxe philosophique japonais”au cœur de la philosophie du design et de la culture japonaise, où l’absence peut être aussi importante que la presence” explique le site Japan House dans un article dédié. Concrètement, ce “vide” ou cette “pause” — le MA peut être sonore ou gestuel — “donne une nouvelle forme et un nouveau sens à l’ensemble“. L’habitacle du Nissan Ariya repose donc sur ce MA où l’espace est épuré, avec des commandes minimalistes, à l’image du block de climatisation.
Ainsi, dès que l’on pénétre dans l’habitacle, he a la sensation d’être dans un salon zen où la quiétude règne en maître. Cette sensation est renforcée par l’espace aux jambes. Les passagers arrière seront d’ailleurs servis grâce à un empatement de 2.77 mètres.
This exploded view highlights the significantly reduced volume of the Nissan Ariya’s trunk. © Erick Fontaine / Les Numériques
En revanche, le volume du coffre — fractionable — se limite à 468 liters (banquette arrière relevée), voire 415 liters en version à transmission integrale (e-4ORCE 87 kWh).
Un habitacle zen, mais astucieux
The Nissan Ariya does not forget pas d’être moderne et astucieux. On pense notably à cette console centrale régablement électriquement sur laquelle est positionnée un élégant selecouter de marche. This console integrates a dedicated zone regrouping the tactile commands without the e-Pedal Step function, inaugurated on the Leaf of the second generation. Nous aurons l’occasion d’y revenir un peu plus bass.
© Erick Fontaine / Les Numériques
Autre bijou de conception, les commandes tactiles et haptiques de climatisation et de chauffage sont intégrées dans un bandeau qui ressemble à un long morceau d’écorce semblable au mûrier. Là encore, he y trouvera un clin d’œil aux arts japonais. Les commandes disparaissent une fois le contact coupé.
Modernity is also felt at the pilotage level, with two digital screens of 12.3 pouces (diagonal of 31.24 cm) each. The premier, non-tactile, instrument cluster and 10.8 pouces (27.43 cm diagonal) head-up system.
© Erick Fontaine / Les Numériques
Quant au second, tactile, il est la tour de contrôle. He ne peut que se rejoyir de voir enfin Nissan moderniser son infodivertissement avec un écran réactif et une ergonomie studiee. In termes de design, he est cependant très proche de ce que l’on trouve sur les Kia EV6 ou Ioniq 5.
© Erick Fontaine / Les Numériques
400 km of autonomy
Il est temps pour nous de prendre la route. Notre version d’essai, la finition Evolve (haut de gamme), embarque la plus petite batterie, à savoir 63 kWh (capacité utile).
Premier constat, malgré ses 1914 kg, le Nissan Ariya se reveille dynamique, tant au démarrage que lors des relances. En revanche, mieux vaut lever le pied lorsqu’il s’agit de prendre des virages serrés, sans quoi le roulis est marqué. Rien de réhibitoire, mais le typage du châssis est très orienté confort, avec des réglages de suspensions très souples. Les sièges assurent nevertheless un bon maintien. En tout cas, la philosophie zen reste présente sur la route, avec un excellent silence de fonctionnement, certainly dû au treatment des vitrages.
Un mot sur le One-Pedal initié sur la Leaf qui transforme la pédale de l’accélérateur en pédale de frein dès que l’on ôte son pied. Cela a pour effet de ralentir fortement le véhicule — et de recuperar de l’énergie — jusqu’à son arrêt complet. Sur notre Ariya, le système — rebaptisé e-Pedal STEP — differe quelque peu. En effet, dès que la pedale de l’accélérateur est relâchée, la voiture ralentie, mais ne s’arrête plus complètement. Pour un arrêt total, il faut utiliser la pedale de frein.
L’intensité du e-Pedal STEP qui fait de freinage regenératif varies selon le mode de conducte chois (Eco, Standard et Sport). Finally, the ProPILOT semi-autonomous driving system is de mise, while the connected route planner is rather well done. He regrette juste de devoir déclencher soi-même le preconditionnement de la batterye en s’appinant sur les préconisations du constructeur.
Sur notre route nous avons croisé de très nombreux radars fixes. Haureusement, nous avons pu compter sur le système de navigation signé TomTom, assez réactif et qui signalait avec precision les dangers de la route.
Après avoir parcouru quelque 180 km composés de routes variées et sous une météo pluvieuse, notre consommation moyenne s’est established autour de 15 kWh/100 km. Ce chiffre laisse augurer une autonomie d’un peu plus 400 km, conforme à l’annonce du constructeur. Bien entendu, nous aurons à cœur de verifier ces chiffres lors d’un essai plus poussé sur nos routes françaises.
© Erick Fontaine / Les Numériques
Balance sheet
On dit qu’il vaut mieux tard que jamais, mais dans le case du Nissan Ariya, il est tout de même regrettable que le constructeur ait waitou aussi longtemps pour proposer un second véhicule électrique alors quil était précurseur sur ce creneau. À sa décharge, la crise du Covid est passée par là, sans oublier la pénurie des semi-conducteurs.
En dépit d’un alléchant design et d’un accueilant et soigné, l’Ariya aura fort à faire face aux Tesla Model Y, Volkswagen ID.4, Skoda Enyaq iV, Hyundai Ioniq 5 et autre Kia EV6. Sans compter que le ticket d’entrée à 47,300 € ne permet pas de beneficiar de 100% du bonus écologique.