She-Hulk est-elle la réponse au problème (des droits) Hulk?

Alors que She-Hulk : Advocate a droit à sa série sur Disney+, où en est Marvel avec son Hulk? Pourquoi n’a t-il pas de film?

Nous sommes dans un univers où Ant-Man va avoir sa trilogie de films, où Black Widow a eu une aventure post-mortem, où Hawkeye a une série à son nom, et où Hulk ne traîne qu’un film solo depuis 2008. Alors que Bruce Banner (Mark Ruffalo) revient au second plan dans la série She-Hulk : Advocate, la question des droits et des choix de Marvel se repose. Pourquoi Hulk est-il le seul des Avengers dans ce cas?

La machine à baffes au teint de pelouse a un statut à part dans la galerie de héros de Marvel Studios. C’est l’une des très rares têtes d’affiche du MCU à avoir changé d’acteur en cours de route, et la vidéo rétrospective sur le personnage provisé sur Disney+ ignore justement L’Incroyable Hulk de 2008 avec Edward Norton (alors que c’est le deuxième film du MCU). Sur le site officiel de Marvel, l’aventure solo de Hulk n’est d’ailleurs pas mentioné dans leur liste d’ordre de visionnage des films et séries du MCU. Yet, l’Abomination, qu’interpretait déjà Tim Roth en 2008, revient dans She-Hulk (après une apparition dans Shang-Chimais sans Tim Roth).

Un sacré brothel qui relève en réalité d’un gros problème de business… mais peut-être pas que ça?

Hulk le maudit

Before becoming a branch of Disney and a brand that arouses all passions, Marvel was a society in financial distress in the 80s and 90s. au point de devoir ceder les droits de ses personnages à des studios. Spider-Man, Iron Man, Namor et Hulk sont parmi les héros don’t la Maison des Idées a accepté de vendre les droits d’adaptation. Son “Dr Jekyll et Mr Hyde” version comics and ainsi atterri entre les mains de la société de production Universal.

Après le plantation du Hulk de Ang Lee de 2003, et sa suite qui a été abandonedne, les droits sont retournés à Marvel en 2005, Universal ne les exploitant pas.

Hulk: photoL’adaptation PS2 de Hulk de Ang Lee

Pourtant, pas de quoi casser le carrelage en sautant de joie puisque c’est plus compliqué que ça : Universal garde les droits sur la distribution en salles des hypothetiques films Hulk, et donc une part sur les potentiales recettes. Ainsi, Marvel/Disney detient bien les droits sur le personnage, allowing the studio to make Hulk appear in a second role in the projects… but impossible for him to dedicate the films alone without sharing the profits with Universal.

Cette situation n’a cependant rien de nouveau pour la firme de Mickey. Iron Man, Iron Man 2, Captain America: First Avenger etc Thor étaiten par exemple distribués par Paramount. And he knows well the delicate position of Spider-Man, en grand écart entre Sony et Disney.

Un accord avec Universal pourrait donc être possibleet le mastodon Disney a des arguments dans ce genre d’échange de bons procédés (co-production sur des projects, partage des droits du personnage, etc).

Hulk reste-t-il donc au placard pour d’autres raisons?

The Incredible Hulk : photoUne salade vraiment enervée

moi, moche et smash

Le Hulk de Eric Bana avait récolté 245 million de dollars au box-office mondial en 2003, pour un budget d’environ 140 million. L’Incroyable Hulk faisait à peine mieux cinq plus tard avec 265 million de dollars, pour un budget similaire. Quand on voit que le premier Iron Man avait amassé 585 million de dollars la même année, et que Thor faisait 449 million de dollars au box-office en 2011, he peut imagine la réticence de Marvel a lancer un nouveau film sur l’alter de Banner.

Au-delà des questions de gros sous, Marvel pourrait également ne pas savoir quoi faire d’un personnage résumé à une brutasse aux yeux du grand public. Sa dimension psychologique, ses envies suicidaires et son mal-être sont brièvement traités dans le MCU, mais Bruce Banner est bien un héros incroyablement tourmenté dans les comics — probably trop pour des films qui se veulent plus légers. Ses pensées sombres sont donc, comme lui, réléguées au second plan.

He peine à imagine Marvel faire ressortir cet aspect de Banner après une écriture de plus en plus gaguesque dans Thor: Ragnarok, Avengers: Endgame etc She-Hulk.

Avengers : photo, Mark RuffaloLa bonne tête du Hulk des débuts

Sans oublier que la gueule verdâtre du colosse represents un défi technique auquel s’était heurté dans la douleur le film Hulk de 2003 (et aussi pas mal celui de 2008). Et au-delà de la question des CGI, faire transparaître des sentiments sur un chewing-gum goût menthe est un pari risqué. Hulk ressemble à un monstre, mais il doit avoir des emotions, et un visage quasi-human readible à l’écran.

Le casque d’Iron Man présentait un défi equivalent, sauf que l’émotion ne passe jamais par l’armure. La camera va justement au delà du masque pour nous coller à la face de Robert Downey Jr. Un lien direct avec le spectateur potentially impossible avec Hulk, qui est avant tout une chose numérique.

Le fait que le visage de Hulk de vienne plus humain à chaque nouvelle apparition, perdant petit à petit sa massive arcade sourcilière et son teint vert, prouve aussi ce besoin de s’éloigner du monstre pour avoir une tête plus identifiable. Une problématique relancée avec She-Hulkqui arrive 14 ans après L’Incroyable Hulk. La super-héroïne remet en avant le concept de Vallée Dérangeante — ce sentiment face à un visage artificiel si humain que ses défauts nous appareinte repoussants. Yet, la série doit accomplir le pari de créer de la compassion pour une femme qui vit sous sa forme Hulk.

She-Hulk : Advocate : photo, Mark RuffaloMark Ruffalo InShape

She-Hulk power

Dans les années 70, devant le succès de la série The Incredible Hulk avec Bill Bixby et Lou Ferrigno, Marvel craignait que la concurrence ne lance une série dérivée pour copier ce succès. Il ont donc pris les devants, et l’idée d’une version féminine ne sortait pas de nulle part : Great Jaime était née du success de L’Homme qui valait 3 milliards. Ainsi naquit She-Hulk dans les comics, par mesure de précaution avant tout.

She-Hulk : Advocate : photo, Tatiana MaslanyFinalement, 42 ans plus tard, elle and sa series

Dès sa genèse, She-Hulk trempait donc dans les galères de droits (assez drôle pour une avocate). You are le mystère demeure sur les détails des accords entre Universal et Disneyle fait que l’héroïne puisse avoir son program en série, en SVoD, peut sexplicer par une différence contractuelle entre les adaptations films et séries, autour des personnages liés à Hulk. À moins que She-Hulk ne soit pas concernéte par les déboires de droits de son cousin Hulk, son adaptation retirerait donc une sacrée épine du pied de Disney.

He peut imagine que She-Hulk prepare the terrain à un film Hulk, dans l’hypothèse que Marvel récupère les droits un jour. Mais, à moins d’être un ninja, impossible d’être au courant des discussions actuelles entre les deux studios. Cependant, il est envisageable qu’en introduisant She-Hulk Marvel se débarrasse du problème Hulk, et écarte Universal dans la foulée.

Car l’Avengers vert semble être une impasse sur bien des aspects. Disney pourrait donc priviliger sa body-buildeuse verte pour l’installer comme la nouvelle force brute couleur pistache du MCU. A voir si la série est un succès.

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