AFP, publié le vendredi 02 septembre 2022 à 08h24
Parfois, le soir, si la météo est capricieuse quand elle promène son chien le long de la côte, Georgina Salt admits ressentir un “frisson” en pensant à la vulnérabilité de son petit village Gallois.
Mais le reste du temps, comme la plupart des inhabitants de Fairbourne, coincé entre un estuaire, la mer d’Irlande et les montagnes de Snowdonia dans le nord-ouest du Pays-de-Galles, elle essaie de ne pas trop s’inquiéter de la montée du niveau de la mer qui a condemned son village à la disparition.
Il ya bientôt dix ans, décision a été prise de relocaliser le village d’ici le milieu du siècle. Si les autorités temporisent face aux inquietues, les habitants potrouillet devenir les premiers “climate refugees” du RoyaumeUni, qui se préparé de plus en plus aux conséquences de la crise climatique après un été marque par les seceresses et des temperature records.
En juillet, les météorologistes ont soîne que le niveau des mers qui entourent le RoyaumeUni montait beaucoup plus vite qu’il ya un siècle, tandis que l’Agence de l’environnement a prévenu en juin que les communautés vivant en bord de mer “ne peuvent pas rester où elles sont”.
– “Réfugiés climatiques” –
In 2013, the Gwynedd Council of Fairbourne, a village founded at the end of the 1880s by a flour merchant and where 900 inhabitants now live, adopted proposals to end the maintenance of the dikes of the village and decided to resettle the inhabitants d’ici 40 à 50 ans.
L’année suivante, l’assemblée galloise estime que le village fait face “à un risque catastrophique d’inondations” et en consequence, un plan est mis en place pour displacer le village “d’ici 2054”.
Fairbourne devient alors le premier britannique village à recevoir un tel arrêt de mort, et ce alors même qu’il n’a pas connu d’inundations majeures depuis des générations.
But Georgina Salt, conseilère municipale, estime que la decision des autorités locales d’alors était prématurée et prise sans consultation.
“Le plus gros problème, c’est qu’ils ont donné une date précie”, explique-t-elle à l’AFP . “Nous essayons de les convaincre d’être un peu plus flexible.”
Les ventes immobilières chutent, tout comme la valeur des properties, et les acheteurs potentials se retrouvent incapable d’obtenir des prêts.
Dans le même temps, le Gwynedd Council essuie des salves de critiques car il ne détaille pas ses projets de relocationisation.
Cela frustre de plus en plus les inhabitants, qui ne comprehend pas pourquoi ils sont traitéd différemment alors que le village voisin de Barmouth, de l’autre côté de l’estuaire, n’a pas reçu la même condamnation.
“On ne nous a pas dit où on allait vivre (…) comment les gens allaient retrouver du travail”, laments Angela Thomas, une retreatée qui affirme que les inhabitants vivent “avec une épée de Damoclès sur la tête”.
“Vous ne pouvez pas condemner un village 40 ans à l’avance et ne pas avoir une quelconque forme de plan à mettre en place”, regretted Stuart Eves, un conseiller local qui tient un camping à Fairbourne.
La situation alimente even les théories du plot. According to Mme Salt, the residents are convinced that the village is targeted “parce qu’on est une communauté principalmente anglaise” en territoire gallois.
– Mintes espoirs –
Après dix ans de doutes, le gouvernement gallois réétudie enfin la question et la date butoir de 2054 ne semble plus fatidique, veulent croire les habitants.
Des experts ont été commissionnés pour étudier de nouveau le dossier, notably une nouvelle étude qui montre que le plan initial n’avait pas pris en compte certaines dynamiques naturelles nor le coût d’une relocation dans les marais.
Un porte-parole du gouvernement galois mené par les travaillistes a assured que la décision du Gwynedd Council “ne signifie pas forcément que les financementations (anti-inondades) s’arréteront en 2054”.
“Tant qu’on a les financements, nous continuerons à évaluater et maintenir les systèmes anti-inundation du village”, affirme un porte-parole de l’agence gouvernementale Natural Resources Wales qui gère les digues.
De quoi donner un peu d’espoir aux locaux et permettre à quelques ventes immobilières de se conclure et à de nouveaux résidents d’emménager.
Among them, Mike Owen, qui a quitté le nord-ouest de l’Angleterre et s’est installed dans le village avec ses parents et sa petite-amie, attracted by the affordable prices and the beauty of the places.
“Je ne vois pas comment un relogement pourrait avoir lieu”, estime le jeune homme de 23 ans.
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