The last confidences of Nathalie Marquay on the death of Jean-Pierre Pernaut!

Diagnosed with lung cancer in May last year, Jean-Pierre Pernaut est decédéate mercredi 2 mars à l’âge de 71 ans.

En décembre dernier, son épouse Nathalie Marquay s’était confiée dans les colonnes de PAM sur le combat de son mari contre la maladie, un combat qu’elle avait également fait sien. Une extremely touching interview que nous republics aujourd’hui dans son intégrálité.

PAM : En vous écoutant, Nathalie, je réalise le rôle essentiel que vous jouez à ses cotés. Un rôle d’aidant. He ne parle pas assez du poids que cela implyes aussi.

Jean-Pierre Pernaut couple

NM-P. : (Silence). Parfois, j’aimerais pouvoir pleurer pour me débarrasser de tout ce stress, cette colère et cette anxiété, mais je n’y arrive pas. Je pense que mon subconscious est toujours là. Je pense que mon subconscious est bloqué. Je prends actuellement des cours de théâtre en parallèle de ma pièce et nous apprenons à jouer toutes les humeurs : Je peux rire, mais pleurer, non. Et pourtant, j’aimerais bien le faire. Je peux rire, mais je ne peux pas pleurer. Et pourtant, j’aimerais bien le faire. je peux rire mais je ne peux pas pleurer. Evacuate and resume combat.

PAM : Jean-Pierre Pernaut doit se sentir désemparé de savoir que vous êtes parfois si inquiet.

Jean-Pierre Pernaut family

NM-P. : Quand il me l’a dit, ça a été un coup dur. Et je ne lui ai pas menti. J’étais très inquiète. Et pourtant, je suis une femme forte. Mais j’ai mis plus de temps à l’accepter. Maintenant, j’essaie de le reassurer quand il est angoissé par la fièvre ou ses douleurs. Comme je l’ai toujours fait. Il s’inquiète d’être souvent fatigué, il a parfois des idées noires et c’est normal. Mais je suis positive, j’appui sur un bouton, je le secoue et ça le booste. Vous savez, nous avons toujours été un couple très proche mais cette épreuve nous a encore plus rapprochés. Je sais que ce n’est pas toujours le cas pour certains couples.

PAM: The next results are expected at the beginning of January?

NM-P. : Oui, et il veut absolument partir en vacances à Noël, au soleil avec nos enfants, comme nous l’avons toujours fait, et ce n’est qu’après qu’il a prévue, avec l’accord de son médecin, de faire un petscan pour vérifier si la radiothérapie a fonctionné. Je voulais le faire avant notre départ pour plus de tranquillité d’esprit.

Jean-Pierre Pernaut interview

De toute façon, si le traitement n’a pas marché, il nous reste d’autres posibles. Autant le savoir et partir l’esprit tranquille. But se fixer des objectives comme pour des vacances, c’est très bien! Quand j’avais une leukemia, le soir dans mon lit d’hôpital, je pensais à toutes les choses que je voulais réalisés dans ma vie. Cela m’aidait à continuer.

PAM: Et quel était votre rêve le plus fou?

NM-P. : Avoir des enfants et trouver mon prince charmant. La vie m’a comblée au-delà de tout. Le 8 décembre, cela fera 20 ans que Jean-Pierre Pernaut et moi sommes ensemble. Mes enfants me disent souvent que sans moi, Jean-Pierre se sentirait perdu, mais l’inverse est vrai : sans lui, je serais aussi perdue.

PAM : Je ne pense pas que vous ayez l’habitude qu’on vous pose cette question en ce moment, mais comment tenez-vous le coup, Nathalie?

NATHALIE MARQUAY-PERNAUT : Oh, c’est gentil à vous de me demander ça. J’ai l’impression de tout porter sur mes épaules. Cela fait quelques mois que je n’ai pas le temps de penser à moi. He’s m’oublie. Mais, bien sûr, je ne me plains pas. En ce moment, je sens que j’ai mal au dos, à l’estomac.

Mais je m’occuperai de moi quand Jean-Pierre Pernaut ira mieux. Nous menons le plus grand combat de notre vie, même si nous avons déjà été concon à de graves problèmes de santé. But lung cancer is different from prostate cancer. Nous n’allons pas le cacher. Maintenant, je me console en me disant que la médecine a fait de grands progrès et que tous les messages d’amour des gens qui sont passé par là me font du bien.

PAM: Quel rôle jouez-vous aupres de lui?

NM-P. : Je suis comme son médecin. Il me fait beaucoup confiance. En mai dernier, quand on lui a diagnostiqué un cancer du poumon, il était suivi par un médecin dans un hôpital parisien qui nous a dit qu’une opération n’était pas envisageable. Il a tout de suite recommended une radiothérapie. Jean-Pierre Pernaut avait déjà pris ses rendezvous, mais pour moi, un deuxième avis médical était imperatif.

Je voulais absolument tenter une opération pour avoir une meilleure idée de ce cancer, pour savoir s’il était agressif. Au début, Jean-Pierre Pernaut était contre cette idée mais je lui ai tenu tête. Nous nous sommes rendus à l’hôpital Pompidou à Paris et après des examens approfondis, Jean-Pierre a pu être opéré. On lui a enleive un morceau de poumon avec la tumeur. Une première victoire.

PAM : Et vous avez réussi à cacher cette operation et la maladie à la presse. Pourquoi avez-vous tenu à garder le silence, même si la réponse me semble evidente quand je pose cette question.

NM-P. : Pour vous dire la vérité, quand on nous and announced le cancer, Jean-Pierre Pernaut et moi étions dévastés. En état de choc. Et j’avais peur d’être polluée par la presence des paparrazzis. Il a été hospitalisé pendant trois semaines en juillet et je voulais qu’il soit au calme. Dans ces moments-là, il faut être calme. Jean-Pierre a suffered pendant trois semaines sur son lit et même quand il est rentré à la maison, c’était l’enfer : les antidouleurs ne faisiant pas effet, il a perdu cinq ou six kilos, même s’il les a vite repris. Et puis les enfants n’était pas prêts à supporter toute cette presse. (silence).

Je me suis fait un devoir de ne rien cacher à Tom et Lou.

PAM : Comment font-ils face à cette situation? C’est vous qui gérez leurs angoisses?

NM.P. : Au début, Jean-Pierre Pernaut avait du mal à leur dire la vérité, il minimisait ce qu’il avait, il n’utilisait pas le mot cancer du poumon, alors que pour la prostate, il était très prompt à le verbaliser. Mais je me suis fait un devoir de ne rien leur cacher, ils me font confiance. Tom, qui est dans une école de commerce à Lille, appelle très souvent son père.

Et notre fille Lou est à la maison avec nous. Je ne leur mentirai jamais. Si un jour j’entends une très mauvaise nouvelle, je leur dirai. Parce que je veux qu’ils profitent le plus possible de leur père. Mais nous n’en sommes pas encore là. Nous ne sommes même pas proches.

PAM : La découverte en septembre d’une tumeur sur l’autre poumon a dû être un choc pour vous tous. Une nouvelle bataille à mener.

NM-P : Oui, nous avions un doute sur le scanner avant l’opération, mais la tumeur a grandi brutalement en deux mois. 3.5 centimeters. Inoperable cette fois. Il vient donc de terminer ses 5 séances de radiothérapie. Il souffre à nouveau. Il a en ce moment une déchirure musculaire à cause de la toux et nous savons qu’une côte va bientôt se casser à cause du traitement.

Jean-Pierre Pernaut mort

But nous sommes très bien soutenu, Jean-Pierre Pernaut s’est remis de son cancer de la prostate, la première opération des poumons a été un succès, nous restons confiants et nos enfants savent que leur père est un battant. Nous ne baissons pas les bras.

PAM: Et puis, il a arrété de fumer, ce n’est pas grave?

NM-P. : Oui, ça fait longtemps que je lui demande d’arrêter. Finally, le chirurgien ne lui a pas laissé le choix. Il a mis des patches, et a arrêté du jour au lendemain après avoir fumé deux paquets par jour pendant 50 ans. Et aujourd’hui, Jean-Pierre Pernaut regrette de ne pas l’avoir fait avant, car il ne resent pas de manque. Il a trouvé cela facile. Il pense qu’il était un con.

And yet, son frère est mort d’un cancer mais il pensait que ça ne lui arriverait pas. Il pensait qu’il avait déjà eu un cancer de la prostate et qu’il n’en aurait pas d’autre. Eh bien, ce n’était pas le cas. Personne n’est immunisé. He peut en avoir deux, trois, c’est comme ça.

Parfois, j’aimerais pouvoir pleurer

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