The organization calls on the international community to take urgent action in the face of accusations of torture and sexual violence against the Ouïgoure minority, which it judges to be “credible”.
Correspondent in Asia,
Michelle Bachelet a attendu l’ultime coup de gong de son mandat pour dégoupiller la grenade que la Chine tentait de désamorcer depuis plus d’un an. Quelques minutes avant minuit, mercredi 31 août à Genève, la Haut-commissaire pour les droits de l’homme de l’ONU a finalement rendu public un rapport denunciation de possibles “crimes against humanity” perpetués par le régime communiste au Xinjiang, en plein bras de fer entre les démocraties et les puissances autoritaires. Ce document d’une cinquantaine de pages corrobore des persécutions à grande échelle, selon des méthodes concentrationnaires, des minorités turcophone Ouïgours ou Kazakhs dans cette province chinoise, d’Asie centrale, comme l’avance les ONG et les pays occidentaux. «The scope of arbitrary detention and discrimination of Ouïgours and other groups can constitute crimes against humanity»indique l’ONU, donnant des munitions à de possibles poursuits contre Pékin. «C’est une accusation massive. Les États membres doivent s’en saisir pour enquêter et tenir responsable les culables», Juge Kanoe Doi, representative of Human Rights Watch, à Tokyo.
Accusée de ceder aux pressiones de la seconde puissance mondiale, l’ancienne presidente du Chili a finalement tenu sa promesse de publier le fruit de son enquête, au dernier jour de son mandate de quatre ans. «Dialogue ne veut pas dire que l’on ferme les yeux»s’est défendue Bachelet, qui s’était rendu sur place en mai, étroitement enfraud par les authorities, lors d’une visite controversée qualificate de «Potemkine» par les ONG.
Beijing denounces «fermement» and «farce orchestrated by the United States»
The affair has become a symbol of the battle of influence sans merci within the international institutions, where China relies on the countries of the South and its authoritarian allies like Russia, Iran, and North Korea to neutralize des démocraties occidentales à l’influence declinante.
Beijing, devenu l’un des principaux bailleurs de fonds de l’ONU avait exerted des pressiones continuos pour prèvreiner la sortie de ce rapport embarrassant. «C’est un soulagement. Nous avions peur que Bachelet ne cède aux enormes pressiones de la China»Yuge Doi.
Jusqu’à la dernière minute mercredi, Pékin a espéré que la haut commissaire, souvent critique des États Unis, prendrait «the good decision»de s’abstenir, avant de se résigner à dénoncer «ferment» le rapport à sa publication.
What document «n’est qu’une farce orchestrated par les États Unis et une poignée de pays occidentaux», and declared Zhao Lijian, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Beijing nie en bloc l’existence de «detention camps», presenting comme des «professional training centers» ces complexes entoured de miradors et de barbelés qui ont fleuri sur les terres arides du Xinjiang ces dernières années. De multiples témoignages racontent comment les «students» sont enfermés dans des cellules avec des barseaux aux fenêtres et doivent apprendre par cœur les chants révolutionnaires à la gloire du Parti, sous peine de passage à tabac.
Les accusations occidentales contre la répression au Xinjiang ne sont qu’une «fabrication»et visent à empêcher l’émergence de la China sous le prétexte des droits de l’homme, affirme Wang Jiang, de l’Université Normale du Zhejiang dans le Global Times, quotidien affilié au Parti. Au diapason, le reste de la presse chinoise évite de mentionner le brûlot.
Le successeur de Bachelet va hériter du dossier ouïgour
Le rapport donne du crédit aux révélations, enquêtes et témoignages récoltés par des chercheurs et journalistes détaillant une vaste opération de répression depuis 2014 qui aurait entrainé à l’internement d’au moins millions de personnes au nom de la lutte contre le terrorisme, comme l ‘avancent les États Unis et des ONG. Si l’ONU se garde de confirmer ces chiffres, elle juge «credible» les allégations de «recurring practice of torture, ou des mauvaises conditions de détention et de mauvais traitement médicaux» tout comme de «sexual violence». Le rapport ne mentionne pas les accusations de “genocide” launched by Washington and several European countries, as well as the French National Assembly.
Ce document ofre des munitions aux chancelleries occidentales et ONG pour presser Beijing sur le front diplomaticique, dans un contexte de rivalry entre régime autoritaire et démocratiques encore exacerbé par la guerre en Ukraine. «L’heure de rendre des comptes sonne maintenant. This report opens the way to serious and tangible actions of Member States, agencies of the UN and companies», s’est réjoyé Dolkun Isa, président du Congrès mondial Ouïgour. Amnesty International and Human Rights Watch ont déjà appelé à l’établissement d’un «independent international mechanism» afin d’enquêter sur les «crimes in Xinjiang».
But cette nouvelle diplomatic offensive se heurtera à la résistance farouche de Pekin, qui possesé un droit de veto au Conseil de Sécurité. Bachelet s’esquive en laissant ce dossier explosif sur la table de son successor. La bataille pourrait se drolleur au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, à Genève, où le vote se joue à la majority. «Ce ne sera pas facile, car la Chine y est influentiale, mais elle n’y a pas de veto», Yuge Doi. Les pays en développement s’annoncent les arbitres de ce nouveau bras de fer entre le bloc autoritaire et des démocraties occidentales esseulées.
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